Cet article est une petite histoire illustrée de la robe de mariée dans les journaux de la Mode Illustrée de 1867 à 1913.
La
robe de mariée a toujours suivi de très près les mouvements de mode. Il
est même possible de dire qu'elle a été coupée sur la forme des modèles
de ville, la seule différence étant d’être réalisée dans un tissus
blanc, ou crème et d'être accessoirisée d'un voile et d'un bouquet.
Elle a toujours été présentée dans les journaux de La Mode Illustrée.
Au
début elle figurait dans la revue sous la forme de gravures monochrome
ou de grandes et superbes gravures colorées ajoutées à la publication.
Plus tard, vers 1898 le principe de la gravure colorée a été intégré à
la page de garde de la revue. La robe de mariée y a été présente de
nombreuses fois.
Et
puis elle disparait complétement de la première page colorées vers 1906
et retourne dans le corps du journal sous la forme de gravure
monochrome.
Certaines
années la tenue de mariée est peu représentée 2 à trois , mais d'autres
années sont plus prolifiques ou tout ce qui touche la robe ses
accessoires et les coiffures qui les accompagnent peuvent être proposé
de nombreuses fois sur plusieurs semaines. (par exemple 1905 ou 1911)
Parfois
les descriptions des gravures figurent sur les planches patrons qui
étaient vendues avec le journal et qui ne figurent pas dans ma
collection. Mais lorsque ce sera possible, je retranscrirai tous les
détails de chaque tenue.
Le
panorama court de 1867 à 1913 c'est à dire sur 46 ans (certaines
années ne seront pas évoquées , elle manquent toujours à ma collection).
Ce sera l'occasion de retracer tout les changement qui ont eu lieux
pendant cette longue période.
Et ils furent nombreux........
"Elle
est donc tout un poème cette robe de mariée, révélation de la femme et
parure de la vierge : non point un uniforme banal à peine différencié
par quelque subtilité d'étoffe ou de façon ! Symphonie du blanc,en
accueillant les éléments divers du velours , du brocard de la plume ou
de la dentelle, elle offre le champ infini de légèreté impalpables.
La
lourde traine de brocatelle, continuant le corsage, raidie sous les
reliefs de la soie, pour les unes ; le long fourreau tout blanc en
velours fermé en biais par un "ouatement" de plumes, pour d’autres ; la
faille, la peau de soie, l'armure , plus ou moins drapés, voiles de
dentelle, rattaches aux pampilles d'aiguillettes et de guirlandes, pour
la plupart. Mais aux filles de l'aristocratie, sévères et chastes en
leur hautaine virginité,le blanc satin aux nacrures de perles, aux
cassures opalines, aux long frémissement de plis souples, ou se joue la
lumière : La robe de satin c'est la robe de mariée par excellence..."
Chronique de mode signée Violette (en réalité Mallarmé) dans l'Illustration, Journal Universel du 10 mai 1890
Gravure colorée signée Héloise Leloir
Toilettes de mariage de Madame Bréant Castel - Imprimerie Leroy
La Mode Illustrée 1867 Planche Numéro 18
A
gauche : "Robe de mariée en poult de soie blanc ; corsage ouvert avec
chemisette de mousseline plissée. La garniture se compose d'un volant
plissé et de rouleaux en poult de soie , ceinture de taffetas blanc."
Au
centre : "Robe de mariée en mousseline blanche. Robe du dessous en
taffetas blanc ; robe de dessus en mousseline blanche, garnie de volants
plissés et de rouleaux en taffetas blanc. "
A
droite : " Robe de mariée en satin blanc. Robe longue ; corsage montant
à basques, le bord inférieur de la robe est garni de trois biais de
même étoffe ; la basque est garnie d'une large dentelle de Valenciennes
et d'un biais de satin : même dentelle plus étroite à l’encolure et la
manche, ceinture en ruban de satin blanc. Voile de tulle et fileurs
d'oranger."
Modèles de Madame Fladry - La gravure n'est pas signée
La Mode Illustrée du 7 aout 1870
Vers 1875 ce volume est basculé vers l'arrière de la robe.
Gravure colorée signée Laure Noel - Toilettes de Madame Fladry - Leroy Imprimeur
La Mode Illustrée du 10 octobre 1875 Planche 40
A gauche : "Robe de mariée princesse en "faye" blanche, manches garnies d'une frange de perles blanches"
Au centrej : " Robe de mariée en "faye" blanche avec volants plissés. ruches et dentelle de Valenciennes"
A
droite : "Robe de mariée en reps blanc avec volants froncés et plissés.
Tunique bordée de biais plats en satin blanc. Corsage cuirasse en satin
blanc, manches bouillonnées en faye blanche"
Modèle de Madame Fladry - La gravure n'est pas signée
La mode Illustrée du 26 septembre 1875
Gravure colorée signée Anais Toutouze - Leroy Imprimeur
Toilettes de Madame Flady - Chapeau de Madame Deloffre
La Mode Illustrée du 13 février 1876 Planche 6
Vers
1979 le volume à l'arrière de la robe tend à s’alléger au profit d'une
silhouette plus élancée. La traine prend de l'ampleur.
A gauche : "Toilette de mariée en satin"
a droite : "Toilette de mariée en "faye" "
Modèles de Mademoiselle de la Torchère - La gravure n'est pas signée
La mode illustrée du 16 février 1879
A gauche : "Mariée - Robe en faye"
A droite : "Mariée - Robe en soie blanche brochée et unie"
Modèle de Madame Fladry-Coussinet - La gravure n'est pas signée
La mode Illustrée du 27 juillet 1879
'Trois toilettes de Mariées"
A
gauche : "Robe en satin blanc. La jupe, à longue traine, est ornée sur
son bord inférieur d'une grosse ruche de même étoffe. [...] Grand voile
en tulle brodé"
Au
centre : "Robe en surah et voile. La jupe est ornée de deux volants en
surah. Tunique et corsage en voile. Bouquet de fleurs d'oranger contre
les plis de la tunique
A
droite : "La jupe faite de satin est garnie de deux volants plissés et
de volants en dentelle. La robe de dessus à traine est en velours
d'ottoman blanc.Le devant du corsage est recouvert d'un plastron en
satin plissé"
Modèles de Madame Coussinet - La gravure n'est pas signée
La mode Illustrée du 19 octobre 1882
Vers
1885 la jupe reprend du volume , le buste semble raccourcit . Les
ornements réapparaissent alourdissant la silhouette . C'est le règne de
la tournure également surnomée "Cul de Paris".
Gravure colorée signée Huard - Leroy Imprimeur
Toilettes de Madame Gradoz - Pas de description
La Mode Illustrée du 5 décembre 1886 Planche 49
"Coiffure de Mariée"
"On
frise les petits cheveux de devant [..] on place sur le sommet de la
tête un petit crépon Louis XV, puis on relève les cheveux sur le crépon,
et on dispose les cheveux frisé sur le devant très légèrement, de façon
à laisser voir le front à travers les cheveux [..] On termine la
coiffure en posant devant une couronne de fleurs d'oranger montée très
légèrement.
On pose le milieu du voile sur la tête, on le laisse retomber devant un peu plus bas qu'à mi corps
Modèle de chez M. Camille - Gravure signée Hayot (?)
La Mode Illustrée du 4 décembre 1887
"Toilette
de mariée en peau de soie unie et peau de soie damassée. Le
devant de la jupe est fait en peau de soie damassée, avec draperie en
peau de soie unie, plissée très relevée sur le coté. Une quille de
dentelle froncée sépare le devant de la jupe de la traine qui est faite
en peau de soie unie.Le corsage à pointe, fait en peau de soie unie,
est garni devant d'un jabot de dentelle ; le haut des manche est orné
d'un jockey de dentelle"
Toilette de chez Madame Coussinet - Le paraphe est illisible
La mode illustrée du 4 décembre 1887
Pas de description - La signature de la gravure n'est pas lisible
La Mode Illustrée du 22 mars 1891
Toilettes de mariées, modèles de Madame Coussinet-Piret - Dos des toilettes
Les gravures ne sont pas signées, il n'y a pas de descriptions
La Mode Illustrée du 31 juillet 1892
C'est
vers 1894 apparaissent les fameuses manches ballon qui ne firent que
gongler pendant trois années. Pour équilibrer la silhouette, la jupe
est simplifiée coupée en forme de cloche , sans ornements.
Pas de description. La gravure est signée Chapuis
La mode Illustrée du 02 septembre 1894
Toilette de mariée, modèle de la Maison Bresson Chauvet
Pas de description - La gravure (partielle) est signée J. Chapuis
La Mode Illustrée du 3 février 1895
Coiffure de Mariée
Modèle de chez Madame Camille
La gravure n'est pas signée - La Mode Illustrée du 16 février 1896
C'est
au cours de l'année 1897 que les manches dégonflent pour finir très
serrées sur le bras. La jupe reste simple la plupart du temps. Et le col
commence à prendre de l'importance
en montant très haut sur le cou.
" Toilette de mariée en satin et mousseline de soie" - Modèle de Madame Coussinet- Piret
(Accompagnée d'une toilette de diner) - Pas de description
La gravure partielle est signée Chapuis - La Mode Illustrée du 18 juillet 1897
"Toilette de mariée en satin et mousseline de soie"
Modèle de Madame Coussinet-Piret
La gravure n'est pas signée - La mode illustrée du 14 aout 1898
"Toilette
de mariée - La robe très simple, un peu longue, faite en sati crème,
est complétée par une queue séparée. Le corsage se fermant dans le dos
est garni d'une dentelle disposée en empiècement, devant et derrière ;
celui ci est encadré de petites ruches faites en mousseline de soie
blanche, une draperie de même mousseline formant un nœud, duist le coté
droit du corsage blousant, qui croise sur le coté gauche, disposé en
plis sur sa partie supérieure ; des paulettes de dentelle garnissent les
manches, un peu larges sur le bord supérieur, étroites pour le reste,
ornées sur leur bord intérieur, ainsi que le col droit , avec une ruche
ne mousseline de soie. Voile en tulle de Malines presque aussi long
derrière que la robe, est enserrée dans une petite couronne de fleurs
d'oranger ; bouquet de mêmes fleurs au corsage"
Gravure colorée n'est pas signée. - Modèle de Madame Coussinet-Piret
La Mode illustrée du 5 mars 1899
"Toilette
de mariée, robe de satin blanc souple, corsage drapé devant, col et
empiècement de tulle bouillonné très fin, fichu, croisé en tulle
bouillonné très fin, fichu croisé en tulle drapé, orné d'une double
volant bordé d'un biais de satin piqué, un pli de satin séparer le fichu
de l'empiècement bouillonné. Le fichu croisé est retenu du coté gauche
par un bouquet d'oranger et le coquillé retombe jusqu'à la taille. Jupe
unie à traine ronde"
Modèle de Mademoiselle Louise Piret
Gravure colorée n'est pas signée - La Mode Illustrée du 28 mai1899
"Coiffure
de mariée - Les cheveux sont ondulés tout autour de la tête, le chignon
assez élevé devant, est formé avec les cheveux courts qui auront été
frisés et l'on exécute un pouf frisé qui doit être léger sur le front ;
la couronne est posée en diadème très prononcé, le voile qui entoure la
physionomie doit former des coques de tulle (genre Louis XIV)"
Modèle de la Maison Camille - La gravure est paraphée AG
La Mode Illustrée du 28 mai 1899
Modèle de Madame Angerault - La gravure coloree n'est pas signée
La mode illustrée du 11 mars 1900
"Toilette
de mariée - La jupe à traine de cette toilette en satin duchesse ivoire
est froncée à la taille et garnie dans le bas de trois ruches en tulle
bordées d'une dentelle de Valenciennes ; la ruche du bord cercle tout le
tour de la jupe, les deux autres sont terminées devant sous des choux
en tulle de façon à laisser un tablier uni. Le corsage taillé en pointe,
est drapé en travers et orné de gros boutons de satin ; on le décollète
en pointe sur un empiècement formé de satin pissé et de dentelle et
brodé d'une ruche semblable à celles de la jupe ; on termine la draperie
sous une touffe de fleurs d'oranger. Les manches, larges du haut sont
disposés en travers en fronces à petite tête ; on borde les manches
d'une ruche et d'un volant dentelle retombant sur la main. Le voile de
tulle est drapé sur le chignon, et rejeté en arrière, on le maintient
par un diadème en fleurs d'oranger"
"Toilette
de mariée en satin duchesse. Notre modèle est établi en satin duchesse
ivoire et en mousseline de soie de la même teinte ; la jupe en satin
fait une traine de 1m70 est découpée en courbes de long des contours et
repose devant sur une tablier en mousseline de soie ; les courbes sont
lignées d'une petite ruche en mousseline ; le bas de la jupe et la
traine sont posés sur un volant de mousseline. Le corsage est fait en
mousseline plissée, les manches en mousseline unie tandis que la
garniture figurant des revers est taillée en satin duchesse et garnie de
ruches . Le plastron à col droit et les parements des manches sont
faits en guipure ; les petites basques sont en satin. Le voile en tulle
est drapé et fixé au chignon par une touffe de fleurs d'oranger"
"Toilette
de mariée de soie ivoire, garnie d'une mousseline de soie et de
dentelle. La jupe à longue traine bordée d'un entre deux de mousseline
de soie brodée, et légèrement ouverte sur le coté, laisse apercevoir la
jupe de dessous , garnie d'un haut volant plissé en mousseline de soie
ornée de ruches. Le corsage est fait avec un grand empiècement en
mousseline de soie brodée ; un des coté est bordé d'une haute dentelle,
terminée sous une touffe de fleurs d'oranger. Manches unies garnis de
bouillonné en mousseline de soie terminée par un volants de dentelle.
Ceinture étroite, ornée d'un petit bouquet de fleurs d'oranger. Long
voile de tulle, fixé sous une petite couronne de fleurs d'oranger"
La gravure colorée est paraphée H - Modèle de Madame Sauveur
La Mode Illustrée du 19 aout 1900
"Cette
toilette de mariée de forme princesse exécutée en satin ivoire est
taillée avec un tablier étroit orné de motifs en dentelle au bord
inférieur ; le lé de derrière est fait avec un pli Watteau, fixé sur le
dos et jusqu'à 10cm au dessous de la taille ; le haut pli est masqué
sous un grand col de dentelle. La garniture de la robe est com^posée par
des petits bouquets de fleurs d'oranger.Les manches sont terminées par
des bouillonnes en mousseline de soie plissée bordés de poignets de
dentelle. la garniture de dentelle peut être exécutée soit au point
d'Alencon, ou bien encore de dentelle Renaissance. On complète la
toilette par un voile en tulle, fixé dans les cheveux sous un petit
diadème composé de fleurs d'oranger."
La gravure colorée n'est pas signée - Modèle de Mademoiselle Louise Piret
La mode Illustrée du 10 février 1901
Vers
1902 apparait la célèbre silhouette en forme de S . Le buste part en
avant. La cambrure se fait plus forte. Et les manches reprennent de
l'ampleur autours des poignets. Le col est toujours très haut.
Modèle de Mademoiselle Louise Piret - Le paraphe n'est pas lisible
La Mode Illustrée du 23 février 1902
"Toilette
de mariée en moire étincelante, ornée de mousseline de soie et de
guipure. La jupe à longue traine, garnie de trois volants plissés,
disposés en pointe devant, est ornée sur le coté d'une draperie légère
en mousseline de soie, retenue par des touffes de fleurs d'oranger. La
traine est bordée d'une grosse ruche en moire découpée.Le corsage
légèrement blousé est disposé devant en plis creux étroits, est fait
avec un empiècement à col droit de l'empiècement est encadré d'une
double berthe en mousseline de soie, que l'on retient sur le coté, sous
une touffe de fleurs d'oranger. Ceinture en mire étincelante fermée sous
un piquet de fleurs. Les manches plates sont faites avec de larges
bouffants, terminés par des hauts poignets de guipure évasés et bordés
de ruches en mousseline de soie. On complète la toilette par un voile en
tulle illusion, fixé sur le coté sous une touffe de fleurs d'oranger"
Modèle de Mademoiselle Louise Piret -
La gravure colorée n'est pas signée - La mode Illustrée du 30 novembre 1902
"Toilette
de mariée - La jupe de cette toilette de mariée est faite en satin
Liberty blanc et bordée d'une grosse ruche en mousseline de soie. Le
corsage, fermé de coté et entièrement disposé en petits plis, est posé
sur un emplacement en mousseline de soie blanche froncée à petites têtes
; on encadre l'empiècement d'un large entre deux de guipure blanche,
bordé de deux biais de satin; la fermeture est masquée, à gauche, sous
un nœud en mousseline de soie garni d'une touffe de fleurs d'orange. Les
hanches disposées en plis et terminées par des entre deux sont
complétées par des grands bouillonnés en mousseline de soie. Le voile de
tulle, posé à la juive, est retenu sous un diadème de fleurs d'oranger.
Modèle de Mesdames Guermont et Bonnefoy - La gravure n'est pas signée
La Mode Illustrée du 18 janvier 1903
La gravure en couleur n'est pas signée - Modèle de Mademoiselle Louise Piret
La mode Illustrée du 26 février 1905
"Toilette
de mariée en satin souple. Le boléro, bordé de deux larges plis, laisse
voir une haute ceinture drapée, le haut est fait avec un empiècement en
mousseline de soie plissée, fermé sous des petits nœuds en velours
blanc ; l'empiècement est encadré de deux plis superposés sur lequel
retombe une dentelle froncée ; le boléro ferme en croisant sous un nœud
de dentelle. Les manches, demi longues et légèrement drapées, sont
bordées d'un volant de dentelle. On complète la toilette par un voile de
tulle retenu sous une touffe de fleurs d'oranger"
Détail d'une gravure colorée signée Chapuis - Modèle de Mademoiselle Louise Piret
Le Mode Illustrée du 27 aout 1905
Le paraphe de la gravure n'est pas lisible - Modèle de Mademoiselle Piret
La Mode Illustrée du 1er avril 1906
Vers
1908 la silhouette en S disparait au profit d'une ligne plus naturelle.
Bien que la taille reste marquée, elle tend à remonter sous la
poitrine. Peu à peu la jupe perd de l'ampleur et gagne encore en
simplicité. Les cheveux agrémentés de postiches prennent de plus en plus
d'ampleur.
"Toilette de mariée en satin Liberty blanc ivoire garni de guipure et de tulle fin. La doublure, de forme princesse, est faite en taffetas blanc et hermine par une balayeuse en dessous et des volants plissés en dessus. La robe en satin fermant dans le dos est coupée devant en un seul morceau drapé, tandis que, derrière, la jupe et le corsage sont séparés. On exécute l'empiècement à col droit et les manches ajustées en tulle blanc plissé, et on encadre l'empiècement par une bande de guipure. Manches pèlerine sont également faites en guipure. Le voile en tulle qui complète la toilette et bordé d'une large dentelle "
Modèle de Mademoiselle Piret - Le paraphe est illisible.
la Mode Illustrée du 19 janvier 1908
A
droite : Toilette de mariée en crepe de chine blanc ivoire, diposée à
la taille en un draperie retenue sous une boucle de nacre ; la jupe est
prolongée en forme de bretelles terminées l'une sur le devant de droite,
l'autre à c=gauche dans le dos, par deux pans d'écharpe les extrémités
de l'écharpe sont erminées par une frange en soie. Le corsage, en crepe
de chine plissé est décolleté en rond sur une guipmpe à manche longues
en tulle ; la couture est masquée sous une bande de creme de chine,
brodée de soutaches. Les manches en tulle sont roncées sur le dessus de
facon à former un volant le long de la couture du coupe, on pose des
peits boutons de satin blanc sur le fil de froncese
A gauche : Toilette de mariée avec tunique - Pas de description dans le journal
Les modèles ne sont pas signés, ce sont des patrons de la Mode Illustrée.
La gravure n'est pas signée - La Mode Illustré du 09 aout 1908
"Coiffure
de mariée. Cette coiffure toute nouvelle nécessite une chevelure très
fournie, mais on peut l'établir facilement en ajoutant un postiche
ondulé pour le bouffant et une natte autour du chignon. ON pose une
guirlande légère de fleurs d'oranger sur le bouffant, et sur les coté
une touffe de roses blanches et le lys. Le voile posé très légèrement,
retombe devant"
Modèle de la Maison Heng - Le paraphe n'est pas lisible.
La Mode Illustrée du 09 aout 1908
Vers
1910 la simplicité atteint son apogée. La traine à disparu. Les manches
collent au bras. La jupe est ressérée. Le diadème de mariée indétroné
depuis le milieu du XIXeme est
remplacé progressivement par un bonnet toujours accompagné d'un voile.
A
gauche : "Toilette de mariée en crêpe de Chine. La jupe de cette
toilette est fait avec une traine carrée garnie d'une draperie en crêpe
de Chine qui part du coté gauche, à la taille, descend jusqu'au bas de
la jupe et se termine dans les plis de la traine.Le corsage est composé
en deux parties : en haut une blouse de dentelle coupée d'un seul
morceau avec des mancherons en bas d'un d'un corselet en crêpe de chine
drapé en travers. Les mancherons sont retenue par des parement s en
soie surmontés de rouleautés; Le voile en dentelle de tulle est découpé
le long des contours, bordées de biais de soie ; on le pose à plat sur
la coiffure en le retenant de chaque coté par des petits bouquets de
fleurs.
A
droite : "Toilette de mariée en satin Liberty blanc crime. La jupe à
petite traine et taillée devant avec un tablier en mousseline de soie
froncée; le bas de ce tablier est retenu par une bande de satin qui
termine la jupe. Le corsage est monté sur un empiècement arrondi en
soie, prolongé devant par un plastron de mousseline de soie froncée, on
taille d'un seul morceau les mancherons et le corsage. Le voile de tulle
posé en arrière est retenu devant sous un cordon en fleurs d'oranger.
Les modèles ne sont pas signés, ce sont des patrons de la Mode Illustrée.
La gravure n'est pas signée - La Mode Illustré du 07 aout 1910
"Le
premier modèle est exécuté en satin liberty crème très souple et garni
d'entre deux de point d'Angleterre ou de motifs isolés posés l'es uns à
coté des autres ; la façon convient parfaitement aux jeunes fiancées,
aussi la jupe est taillée ronde tout autour, sans traine par derrière.
Le corsage imitant la petite veste est froncé en bas de façon à former
des petites basques, on masque les fronces sous une ceinture drapée. On
complète les mancherons coupés à même, par des sous manches en dentelle.
Le voile en tulle est drapé en travers et retenu de chaque coté sous un
petit bouquet de fleurs d'oranger."
"La
seconde toilette de forme princesse; est exécutée en satin et complétée
par une veste en voile de soie blanc; la jupe est faite avec une petite
traine carrée.Le haut de la robe tout uni est échancré en rond et
complété par une guimpe à col droit en tulle brodé.. La taille assez
haute est soulignée par une guirlande de fleurs d'oranger; le mancherons
de la veste sont garnis de dentelle et retombent sur les mancherons en
satin"
Modèles de Mademoiselle Piret - Le paraphe est illisible
La Mode Illustrée du 17 septembre 1911
A gauche et à droite respectivement : Toilette de demoiselle d'honneur et robe pour mère de mariée"
Au
centre : "Toilette de mariée en météore blanc crème garnie de
mousseline en soie brodée ; la jupe à paniers est drapée sur le fond de
jupe en météore coupé avec une petite traine carrée ; on maintien la
draperie par un bouquet de fleurs d'oranger ; un bouquet semblable asque
la fermeture de la ceinture en mousseline de soie complétée devant et
dans le dos par un pan assorti. Le corsage kimono est ouvert devant sur
un plastron en mousseline de soie plissée en travers pour le haut et le
col, et verticalement pour le bas ; les deux parties sont assemblées par
un entre deux d'Irlande ; on garni le corsage avec un col en mousseline
brodée carré dans le dos et terminé devant en forme de revers. Le voile
est drapé en forme de bonnet et maintenu par un serre tête en météore
agrémenté d'un bouquet de fleurs"
Modèles de la Maison Vickel Brunet successeurs - Le paraphe est illisible
La Mode Illustrée du 14 juillet 1912
"Nos deux modèles sont exécutés en satin souple blanc neige et garni de dentelle"
"Le
premier se compose d'un fourreau taillé avec une petite traine sur
lequel retombe un haut volant de dentelle froncé dans le haut. La
tunique en satin retenue devant sous une touffe de fleurs d'oranger est
drapée et descend plus bas derrière. Le corsage croisé s'ouvre sur une
guimpe en tulle blanc, encadrée d'un plissé en dentelle blanche arrêtée à
gauche à mi hauteur ; les manches longues ajustées sont bordées de
plissés. Le voile en dentelle, est disposé sur la coiffure basse en for
forme de bonnet, on le retient pas une fine guirlande de fleurs
d'oranger"
"Le
second modèle est taillé avec une jupe à petite traine, sur laquelle
retombe jusqu'à mi hauteur une tunique en mousseline de soie froncée,
prolongées par un haut volant de dentelle ; le devant s'écarte de
manière à laisser voir la jupe. Le corsage en satin et mousseline,
s'ouvre sur un gilet en dentelle assorti aux longues manches posées à
clair. L'encolure arrondie est bordée d'un petit col en dentelle
soutenue par du laiton fin. Le voile en tulle est drapé sur les cheveux ,
sous deux touffes de fleurs d'oranger."
Les modèles ne sont pas attribués - Le paraphe est illisible
La Mode Illustrée le 3 aout 1913
"Coiffure
de mariée, l'arrangement du voile est fait pour une coiffure basse ,
que l'on peut exécuter devant soit avec des bandeaux, soit avec les
cheveux très plats ramenés en arrière. Le voile qui laisse le visage
découvert, est froncé deux fois et chaque rang de fronces est maqué
sous une guirlande de fleurs d'oranger.
"Col
Médicis en broderie Renaissance. Les cols Médicis très à la mode en ce
moment complètent parfaitement toutes les toilettes habillées. Le
contour et les brides de notre modèle sont travaillés au point de feston
au coton. "
Modèle de la Maison Heng - la gravure n'est pas signée
La tenue de mariée de 1969 (ici 1970) à 1913
La Mode Illustrée de 1867 à 1913
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