Photographie de couverture de la revue Jardin des Modes de septembre 1958
"Vedette
de la mode d'hiver : le deux pièces, la taille haute, le violet, le
maquillage transparent, les coiffures en trompe l’œil (Carita) , deux
pièce de Guy Laroche en shetland"
Photographie Bukzin - Première de couverture du J. D Modes du mois de Septembre 1958
"Ce n'est pas une surprise. C'est une mode qui
était dans l'air depuis six mois. Une mode que vous êtes prête à
adopter sur le champ, que vous aimez déjà, que vous avez devinée
si vous lisez bien le journal. La voici, dans sa forme
parfaite, tout simple, toute nette, exprimée en deux lignes claires.
La taille haute, que les couturiers ont adoptée à l'unanimité. La
jupe courte (à laquelle Dior vous laisse de droit de ne pas vous
rallier). Rien de plus simple...
Mais
tournez le pages et vous verrez combien les couturiers ont pu tirer
d'effets variés de la seule ligne de taille ; comment ils ont joué avec
les cols, avec les ceintures, avec les hauts de jupe, le plaisir qu'ils
ont pris à couper les nouveaux tissus, chauds comme duvets, aériens
comme mousseline. Vous découvrirez des accessoires inattendus, comme ces
chapeaux semblables à des houppes, ces coiffures aussi faciles à
changer qu'un masque, ces roses de toutes les espèces faites dans tous
les tissus et qu'on retrouve sur tout les vêtements. Et surtout, vous
serez éblouies par des couleurs éclatantes où s'exprime toute le
jeunesse de cette ligne pour laquelle on dirait que l'été à triomphé cet
hiver"
Éditorial du Jardin Des modes de septembre 1958
"Taille haute, mode courte, six photographes, six tableaux"
Jardin des modes Septembre 1958
"Jacques
Verroust, le plus parisien de nos photographes, proclame le premier,
avec esprit, la ligne "taille haute" et s'amuse à mettre en couleur le
noir et blanc. La robe de Cardin dont il souligne malicieusement la
ceinture est l'une de celles que nous préférons, pour sa netteté de
ligne mais aussi pour la souplesse que laisse à la taille la ceinture de
box noir à nœud plat. elle est en tweed noir et blanc de Lesur et
portée avec un bonnet de fourrure noire"
Jardin Des modes Septembre 1958
"Regine
Relang, parce qu'elle est étrangère, ne peut pas évoquer la mode de
Paris sans le décor de Paris. En choisissant la boutique du pâtissier
comme toile de fond elle révèle ce qui l'a séduite dans la mode : la
délicatesse des nuances. Vue déjà, par un regard féminin, cette robe de
Nina Ricci, laisse apparaitre tout son charme. Vous aimerez vous aussi
sa ligne évasée doucement sous la mince ceinture haute, et la couleur
tendre du shetland de Chatillon, Mouly, Roussel"
Jardin des Modes Septembre 1958
"Frank Horvat réagit en chasseur d'images : il
replace le ligne nouvelle devant la foule. Et c'est comme une vedette,
livrée aux yeux administratif ou curieux, qu'il a voulu vous montrer
cette robe toute simple de Jacques Heim. A vous maintenant d’apprécier
son style, à la fois strict et féminin... et de remarquer la mince
ceinture incrustée, placée haut, les fronces de la taille, le lainage
bouclé beige de Dumas Maury, le petit chapeau assorti garni de fourrure.
Photographie prise aux magasins du Printemps"
Jardin Des modes Septembre 1958
"Leo Bukzin séduit par les contrastes entre le blanc et le noir,
entrainé par les jeux de lumières avec l'ombre, suscite autour d'une
robe éblouissante et simple, une atmosphère néoréaliste. Il y a de
l'étonnement, mais aussi une sympathie amusée dans les regards que
lèvent trois parisiennes d'une autre génération sur ce modèle de Lanvin
Castillo : une robe blanche, douce et souple, faite dans un aérien
mohair bouclé d'Ascher. Son décolleté est souplement drapé. Le lien
coulissé marque haut la taille"
Jardin des Modes Septembre 1958
"Jérome Ducrot met l'accent sur a couleur vedette de la mode en
composant autour d'une robe de Guy Laroche en shetland de Fournier, un
tableau en camaïeu ou se fondent tous les mauves. Vous aimerez , autant
que sa couleur, la ligne taille haute de cette robe, encore plus
frappante sur le décolleté rond"
Jardin Des modes Septembre 1958
"Marc
Hispard fond dans une atmosphère impressionniste les verts tendres de
cet ensemble de Guy Laroche. La netteté de la ceinture haut placée sur
la jupe souple fait ressortir mieux encore la charme ancien des dessins
cachemire de la blouse ras du cou. Lainage de Fournier, jersey imprimé
de Véron"
Jardin des Modes Septembre 1958
"Si vous n'aimez pas la mode courte, taille haute et longueur Dior"
"Dior
a dit oui à la taille haute, et non à la jupe courte. D'où cette ligne
unique dans la mode, qui dessine des épaules rondes, épanouit très haut
les bustes et gonfle doucement le départ des jupes étirées vers le bas
en colonnes. C'est celles que vous adopterez si vous préférez trouver
dans l'élégance une certaine forme de gravité, si vous aimez mieux
paraitre sophistiquée que désinvolte, et si , définitivement, vous
trouvez la mode petite fille trop jeune pour vous."
Illustration signée Bashmakov - Jardin des Modes septembre 1958
"Deux fois la longueur Dior et deux interprétation de la taille haute par Christian Dior
A gauche la jupe à peine gonflée d'une robe en natté anthracite de part d'un effet de boléro court
A droite , une très large ceinture marque haut la taille d'une robe en lainage rouge"
Dessins de Baschmakoff - Jardin Des modes septembre 1958
"La ligne Dior, précieusement collet monté, avec de collier de vison
noir * , ce boléro strictement boutonné sur une robe à jupe ample et
longue. C'est un ensemble en tweed boulé noir et blanc, bonnet de
fourrure en vison lustré noir* "
Jardin des Modes Septembre 1958
"Si la nouvelle ligne vous effraie.. le style Chanel"
"Si
vous pensez confort avant de penser ligne à vous le style Chanel. Vous
pourrez porter tout l'hiver, toute l’année... toute la vie presque ces
ensembles souples, composés d'une veste et d'une jupe dont la longueur
varie peu. mais attention ! le plus simple n'est pas toujours le plus
facile à porter. Si vous voulez ressembler à la "dame qui s'habille chez
Chanel" , il faut que votre silhouette elle aussi ait le style Chanel
(très mince, très longue, très souple) et que votre aisance soit
véritable.
L'ensemble photographié si contre
malgré sa ligne simple, sa taille... à la place normale, sa jupe
moyenne, porte la marque de l'année, parce qu'il emprunte, lui aussi, le
charme des couleurs et des tissus nouveaux : un tweed vert de Lesur, un
jersey imprimé de Véron"
Photographie Bukzin - Jardin Des modes septembre 1958
"Visages postiches"
"Plus
qu'une coiffure nouvelle, mieux qu'une teinture et qu ele plus savant
maquillage, les cheveux "en trompe l’œil" vous permettrons cet hiver de
changer de visage à volonté. comme la jeune femme que voici, vous
pourrez d'une minute à l'autre, décider d'apparaitre sous la figure
d’une blonde angélique , de vous montrer sous vos couleurs les plus
piquantes ou même de revêtir pour le soir (ou pour une robe) le charme
capiteux des rousses.
Ces coiffures amovibles
créées par Carita existent en un très grand nombre de nuances et
s’accompagnent de maquillages légers, traités en reflets.
A gauche : "Coiffure en trompe l’œil gris platine, maquillage dragée"
A droite : "Coiffure en trompe l’œil châtain noisette, la maquillage et le même mais avec une poudre vert pale"
Photographies Léo Bukzin - Jardin Des modes septembre 1958
"Chapeaux perruques"
"Autres
coiffures autres visages. Avec vos robes les plus habillées (et
seulement si elles sont décolletées), vous aimerez ces chapeaux
perruques qui cachent complétement les cheveux pour apporter tout contre
le visage leur lumière neigeuse ou leur ombre diabolique.
A gauche : "Jean Barthet, une perruque de plumes de marabout * piquée d'une rose pale"
A droite : "Jean Patou, une perruque d'autruches noires * montées sur un nœud de satin blanc"
Jardin des Modes septembre 1958
"Dissonances"
"Autours
des couleurs nouvelles qui font entrer dans la mode d'hiver le gaieté
du plein été, presque tout les couturiers ont imaginé des harmonies
subtilement audacieuses, dont la séduction tient le plus souvent à de
savante dissonances"
En
haut : "Chez Madeline de Rauch, entre le renard rouge * et le lainage
de Besson" - "Chez Balmain soie de Hurel sur velours rose de Burg"
Au centre : "Chez Goma, autour d'une robe en organza rose de Lajoinie" - "Chez Goma entre le dain et le lainage de Bession"
En bas : "Chez Pierre Cardin deux tons et deux tissus mohair d'Ascher"
Jardin des modes septembre 1958
En
haut : " Chez Pierre Cardin, autour d'une soie imprimée de Bianchini"
"Chez Guy Laroche lainage de rodier sur lainage de Gérondeau"
Au
centre "Chez Pierre Cardin autour d'un tailleur en cheviotte rouge de
Lesur" "Chez Pierre Cardin à partir de tous les tons d'un écossais de
Lesur"
En bas : "Chez Guy Laroche, lainage
bouclé de Gérondeau sur toile de laine de Lesur" "Chez hermès entre le
chandail et la jupe de Doblis"
Illustration signée E. Esperance - Le Jardin Des modes. du septembre 1958
"Sur les manteaux courts, l'immensité des cols"
"Presque
tous les couturiers ont créé pou cet hiver des manteaux courts, de
lignes souples ou à peine gonflées, mais que des tissus doux, légers,
mousseux, comme les bouclettes et les mohairs, font souvent paraitre
plus volumineux qu'ils ne sont. De couleurs claires ou fondantes,
souvent grands carreaux, voire à dessins noir et blancs, ils affectent
le style couverture de voyage. Nous avons préféré dans les collections
ceux sont de grands cols accentuent le caractère confortable. Vous
retiendrez (tête petite, épaules larges) et vous aimerez la douceur que
mettent auprès du visage , ces collerettes, ces capes et ces longues
écharpes souples"
"Nina Ricci, grand col bordé d'une frange qui se continue tout le long de la bordure, lainage bouclé beige de Bucol"
Photographie de Horvat, illustration de Baschmakoff - Jardin Des modes septembre 1958
"Lanvin Castillo, col tailleur, laissant le cou très dégagé, pour le manteau en cheviotte de Dumas Maury"
Photographie de Horvat, illustration de Baschmakoff - Jardin des Modes septembre 1958
"Pierre Cardin, col cape cachant les épaules : le plissé machine donne l'aspect d'un tricot à grosses mailles. Mohair d'Asher
Photographie Helmut Newton - Illustration Baschmakoff
Jardin Des Modes septembre 1958
"Pierre
Cardin, col collerette retombant sur les épaules et noué devant par
deux pans sur un manteau tout droit. Il est en mohair d'Asher imprimé de
grecques en gris et blanc.
"Pierre
Balmain, immense col écharpe, bordé de castor * , noué et glissé sous
la ceinture d'un manteau ras du cou en lainage gris foncé de rober.
Bonnet et manchettes de castor *"
A
gauche : "Jean Dessès, grand col châle cranté sur cette redingote à
taille haute croisée par deux boutons, lainage pied de poule noir et
blanc de Rodier"
Photographie Helmut Newton - Illustration Baschmakoff
Jardin Des modes septembre 1958
"La mode à la rose"
"Tous
les couturiers se sont rencontrés sur un thème d'été : celui de la rose
qu'on retrouve, sous toutes ses formes, interprétées dans tous les
tissus"
A gauche : "La rose madrigal chez Michel Goma, en soie violette sur un tweed moutarde de Rodier"
A
droite : "La rose symphonie chez Nina Ricci, en organdi de soie rouge
qui éclaire et adoucit l'encolure de cette redingote 11/12 en lainage
grège de Ducharme"
Photographies par Jacques Verroust - Illustrations Annie Jahan
Jardin Des modes de septembre 1958
A
gauche : "La rose voie lactée chez Pierre Balmain, sur une large
ceinture drapée en satin rose villageois, une rose ronde en soie du même
ton accuse la taille haute de ce fourreau en velours noir"
A
droite : "La rose sultane chez Serge Matta, couronne pour le soir, deux
roses étagées en taffetas rouge cardinal rehaussent l'éclat d'une robe
du même ton et satin broché de Staron"
Photographies par Jacques Verroust - Illustrations Annie Jahan
Jardin Des modes de septembre 1958
A
gauche : "La rose Madame Butterfly chez Pierre Cardin, étonnant et
séduisant , un large chapeau de mousseline couvert de roses en soie et
en velours du même rose acide"
A
droite : "La rose Eve chez Pierre Cardin, la rose la plus nouvelle en
tweed noir et blanc de Lesur comme le tailleur dont elle ferme le col"
Photographies par Jacques Verroust - Illustrations Annie Jahan
Jardin Des modes de septembre 1958
"La
rose Ophélia chez Virginie, des roses stylisées travaillées dans le
même tissus que la robe , empruntent la transparence d'un organdi noir
doublé de blanc de Cendron Perdeval"
A
droite : "La rose Rêve Rose de Lanvin Castillo, une rose étoilée en
soie d'un jaune délicat met en valeur le romantisme de cette robe à
danser en tulle blanc de Dognin"
Photographies par Jacques Verroust - Illustrations Annie Jahan
Jardin Des modes de septembre 1958
"Deux pièces tailles hautes"
"Typiques
de cette mode qui prolonge l'été dans l'hiver; ces deux pièces courts,
ou les jupes tailles hautes s'accompagnent de blouses claires ou gaies
(en velours ou en jersey imprimé de tons tendres), dont le tissus est
souvent repris en doublure pour la veste. Malgré l'opposition des
tissus, et souvent des couleurs, les ensembles blouses et jupes ont
presque toujours l'aspect de robes... Et la séduction de la mode, ici,
rejoint la commodité, puisqu'on peut, sous les manteaux volumineux,
porter dès l'après midi l'ensemble qui, la veste ôtée, conviendra pour
le restaurant et même pour le petit théâtre"
"Pour
la veste, un effet de taille haute est donné au dos par la petite
martingale. Sous la veste, la blouse toute courte s'arrête au dessus de
la taille - C'est un eux pièces de Guy Laroche en lainage grège de
Rodier. La blouse est en jersey imprimé de dessins cachemire aux tons
adoucis de René Véron"
Photographie Verroust - Jardin Des modes Septembre 1958
"L'effet
écourté de la veste est accentué par le col boule, par l'épaule large
et par les hanches importantes. La blouse, encore plus courte, est
coulissée et nouée sous la poitrine - Elle resserre à peine la jupe
souple. C'est un deux pièces de Christian Dior, en tweed de Fournier
Gris de Paris. La blouse est blanche en crêpe de soie de Steunzi"
Photographie Jerôme Ducrot - Jardin Des modes. septembre 1958
"Longueur
boléro pour la veste croisée à larges manches kimono, et grand col
décolleté doublé d'un dépassant. pour la blouse, taille drapée sous la
poitrine par une grosse boucle. La jupe à peine souple laisse deviner la
silhouette. C'est un deux pièces de Christian Dior, en tweed noir et
blanc de Dormeuil. La blouse et le dépassant sont en velours rubis de
Cenron Perceval"
Photographie Ducrot - Jardin des Modes de Septembre 1958
"La
veste s’arrête aux hanches mais une ceinture de cuir posée sans serrer
et des poches à rabat, donnent l'effet de taille haute. Sur la jupe
étroite, une large ceinture assortie marque la taille haute. La blouse
en mohair blanc mousse souplement au dessus de cette ceinture. C'est un
deux pièces de Guy Laroche en flanelle grise de Lesur. La blouse est en
lainage mohair d'Asher.
Photographie de Verroust - Jardin Des modes de septembre 1958
"Courte est la nuit"
"...
et courtes aussi les robes habillées dont les lignes suivent de très
près celles des robes d'après midi : voici , de nouveau, les tailles
hautes et les jupes courtes. A peine si un décolleté plus important, un
tissus plus prestigieux, une audace plus affirmée dans la couleur ou
dans le ligne, viennent préciser le caractère précieux des robes. Elles
ont plus faciles à porter entre le restaurant et le théâtre, mais elles
n'en sont pas moins d'éclat, accompagnées de coiffures gonflantes et
d'accessoires brillants"
"Nina Ricci, robe de satin blanc de Hurel, toque de cygne"
Photographie Helmut Newton - Jardin Des modes. septembre 1958
"Nina Ricci, robe en lainage bouclette marron de Porter Bennet."
¨Photographie Hispartd - Jardin des Modes septembre 1958
"Courte
est la nuit, et la robe de Pierre Cardin, surprise place de la Concorde
au petit matin semble encore plus courte, avec son décolleté sans
bretelles et sa mince ceinture piquée d'une rose. Les couleurs y jouent
subtilement, le vert d'un satin façonné de Burg, le jaune citron pale de
la rose, le ton "oeuf de vanneau" des longs gants en chevreau glacé
s'allient en une de ces dissonances savantes qui sont l'une des marques
de la mode"
Photographie Horvat - Jardin Des modes. septembre 1958
"La robe de Guy Larche, en satin blanc de Pétillault et lainage noir de
Staron. Un tissus du soir et un tissus d’après midi : c'est le type de
la robe qu'on peut porter du diner jusqu'après midi , vous aimerez son
style faussement ingénu, sa ligne dépouillée, son corsage est le plus
court de toute la mode"
Photographie Verroust - Jardin des Modes septembre 1958
"Table des matières"
"Jamais, peut être,
les tissus n'ont été mis en vedette comme ils le sont dans cette mode
où l'on remarque quelque fois les couleurs avant la ligne, ou l'on
ignore souvent au premier abord ce que les volumes doivent à la
coupe et ce qu'ils empruntent au tissu lui même. Comme vous allez le
voir en consultant cette table des matières ou nous avons récapitulé
pour vous les tissus les plus en vogue, les couturiers ont été , cette
année séduits d'abord par le mohair. Ils ont joué, presque tous , avec
sa légèrement, sa douceur moelleuse, la variété de ses aspects. A coté
de lui (et souvent mêles de mohair aussi) les lainages bouclés occupent
une place de premier plan. Les shetlands, tisses de poils de renne,
viennent ensuite, devant les tweeds et les bonnes flanelles classiques.
Pour
le soir, tous les tissus sont à la mode satins, taffetas, moires,
failles, façonnées, brochés, lamés (souvent mêlés de fils artificiels et
synthétiques). Avec un retour remarqué : celui des velours façonnés"
Jardin des Modes - Septembre 1958
"La bouclette de laine"
A
gauche :"Version d'hiver des alpagas et des shantungs, vert mousse,
elle introduit une irrégularité la surface d'un lainage à fond uni de
Gérondeau - Deux pièces nouvelle formule : jaquette très courte, et très
carrée, jupe évasée par deux pinces ouvertes, Michel Goma"
A
droite : "Légère et mousseuse, sans pourtant trop de relief,
adoucissant le sévérité du noir "Bulmous" de Dumas Maury - Deux pièces
robe et veste, la robe taille haute, manches courtes, et encolure au
ras du cou ,la jaquette ceinturée de satin, Maggy Rouff"
Jardin des modes Septembre 1958
"La flanelle anglaise"
"Gris
clair chiné, c'est le retour très remarqué d'un ton classique longtemps
détrône par l'anthracite et le beige - Robe à taille courte , le
corsage soutaché est ceinturé de flanelle plus foncée. Jupe à larges
plis rond, Virginie"
Jardin des modes Septembre 1958
"Laine et Mohair"
"Grège,
très velu, très doux et très chaud. Grand succès prévu pour l'hiver,
ces lainages à long poils de Rodier - Pardessus guérite ceinture comme
une robe de chambre, larges manches, grandes poches, Nina Ricci" - Jardin des modes septembre 1958
"Lamé en relief"
"Lamé
blanc ou s'allient Rhodia, Lurex, Hélanca, Nylon, fantaisie à relief
bouillonné qui met en valeur un modèle très strict "Bayaclock" de Bucol -
Fourreau droit dont le grand décolleté en V dans le dos est coupé par
des bretelles d'organdi de soie blanc. Nina Ricci"
Jardin des modes Septembre 1958
"Mohair mélangé"
A
gauche: "Mohair 47% Nylon Laine 10% chaud moelleux long poils. En noir
il s'emploie facilement pour l'après midi "Lochnagar" de Asher -
Manteau à taille haute et jupe ample et ronde (cette faveur des manteaux
ceinturés présagerait elle un retour au redingotes ?) Jacques Heim"
A
droite : "Mohair et laine tissés en étamine légère, safranée, rustique
et fragile elle se traite en souplesse et en confort "Etchegan" de Asher
- Robe blousée sur une haute ceinture de cuir, et bouillonnée à
l’encolure. C’est la robe élégante d'une femme à l'allure sportive
Pierre Cardin."
Jardin des Modes septembre 1958
"Satin façonné"
"Soie
naturelle 100%, satin imprimé de velours au sabre, une jonchée de
roses à longues tiges, le nm de la couleur rose tyrien, retour
spectaculaire des velours façonnées. Bianchini férier - Manteau du soie
court, pour une élégante qui veut jouer les frileuse, le grand col
gonflant amenuise le visage. Pierre Cardin" - Jardin des modes septembre 1958
"Soie brochée"
"Soie
naturelle 52% ; Or, comme au grand siècle 48% ; broché lamé brun miel
et doré à grand motif floral persan; Brossin de Méré. - Deux pièces du
soir dans la formule deux pièce de jour : robe à jupe ronde et grand
décolleté, courte jaquette à col de fourrure * Guy Laroche"*
Jardin des modes septembre 1958
"Tweeds"
A
gauche : "Tweed à chevrons serrés noirs et bancs, discret, rustique et
résistant, à recommander pour le voyage. Top tweed de Raimon - Trois
pièces du matin , robe droite et boléro pelisse 11/12e très enveloppante,
Jacques Heim"
A
droite : "Tweed tricot imitant le point jersey, laine mêlée de mohair.
Les tweeds favoris cette année sont des noirs et blancs. Leleu -
tailleur de grand hiver, jupe étroite à effet portefeuille et jaquette
ample et croisée doublée de fourrure noire *. Jean Patou"
Jardin des modes septembre 1958
"Vos nouveaux classiques, les tissus bourrus"
En haut puis en bas :
"Shetland jarré turquoise - Ratine vert bronze - Cheviotte moutarde
Ratine vert buis - Jersey bouclé bleu parle - Gros chevrons beige et moutarde"
Jardin des modes septembre 1958
En haut puis en bas :
"Lainage bouclé beige chiné - Cheviotte absinthe - Gros tweed gris et noir
Fin lainage bouclé beige foncé - Flanelle gris clair - Fin shetland cerise
Jardin des modes septembre 1958
"Vos nouveaux classiques les plissés trapèze"
En haut puis en bas :
"En larges plis ronds - Avec un seul pli rond boutonné - en groupe de plis couchés
En plis ronds tout autours - en plis couchés de part et d'autre - En plis couchés tout autours"
Jardin des modes septembre 1958
"La
jupe plissée trapèze. La ligne évasée, si seyante, est donnée à cette
jupe parla forme même de plis. Ils vont en s'évasant de la taille vers le
bas de la jupe, ce qui place le droit fil au milieu de chaque plis.
Vous la porterez droite ou évasée par un jupon., et si vous avez le buste
menu, vous marquerez la taille haute par une ceinture en forme faite
dans le tissu de la jupe et soutenue pr un gros grain de Nylon.
Photographie Helmut Newton - Jardin Des Modes Septembre 1958
Publicité 1958 pour les imperméables Empereur,
réalisés en Popeline d'Alsace et en Tergal, photographiées dans les
rues de Montmartre Paris.
Publicité 1958 pour les imperméables Suralo en popelyne d'Alsace,
photographiés dans les rue de Montmartre à Paris
Publicité 1958 pour le manteaux en fourrure
synthétique Roga, photographié sur les escaliers de Montmartre à
Paris
Publicité 1958 pour les velours lavables et
repassables de la marque Bellissime. Dessin de Mouchy
Publicité 1958 pour les chaussures Ligne O de la
marque Bally
*
Ce blog ne cautionne en aucune façon l'utilisation de la fourrure ou
des plumes véritables , qui devrait être interdite au XXIeme siècle.
Toutefois, il est impossible de parler de la mode au XXeme siècle sans y
faire référence.
Cet article est un hommage aux modes des années 50. Un moyen de
partager ma collection de revues anciennes avec d'autres passionné.e.s
Le but, clairement, n'est pas d'en tirer profit ou de léser quiconque
Autres revues parues en 1958 dans le blog :