Le Moniteur de la Mode juin 1885


 "Nous sommes dans la saison où tout fatigue, ou tout écrase. On voudrait avoir des ailes transparentes de libellule, qui s'en va rasant les eaux , ou le vol audacieux de l'aigle  qui plane dans les nues, sur les sommets altiers, jusqu'aux pics couverts de neige, ou bien encore être le petit insecte grêle qui se cache dans la rosée, sous les hautes herbes, ou la petite rainette verte qui plonge dans les lacs et dans les étangs, et s'endort voluptueusement sur une veuille de nénuphar.
Ce rêve réalisable, les belles invitées de la princesse de de Sagan l'ont vécu pendant une nuit. Seulement leur existence de bêtes ne se passait pas dans  le milieu ou habitent leurs sœurs. Ce n'était qu’un rôle gracieusement pour, qui vantit pour théâtre le merveilleux hôtel de la rue Saint Dominique. Toutes les plus belles, les plus nobles, et les plus spirituelles femmes de paris sont devenues pour quelques heures de jolies bêtes pour rire ; beaucoup ont pu dire les bêtes du diable, pleines de malices et de coquetterie cruelle.
Ce que nous voudrions, c'est vivre dans des lieux pleins de fraicheur et d'ombre, où se réfugient les animaux dont nous avons parlé. Être femme ou libellule, si c'est pour étouffer dans un salon surchauffé, peu importe !"
Extrait d'un article paru dans le journal Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885 signé Gabrielle d'Eze
 
"Capote à la Vieille - Fond mou en étamine d'or ; une large guipure d'or forme volant sur toute la largeur de la passe ; plumes en aigrettes* rose-corail ; papillon d'or au pied des plumes ; brides en ruban  de velours corail"
Création de Mme Esther - Dessin de Préval
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885
 
 
 "Toilette de jeune femme - Costume de dentelle de laine et faille noire. Jupe fausse garnie de deux volants de dentelle, dont le deuxième se coquille sur le coté droit. Un tablier de dentelle assortie se drape sur le devant ; il est rattrapé dans le milieu et coquillé sur les cotés. Un lé de faille à gros plis ronds garni le derrière de la jupe .Corsage de faille.  Les devant sont cintrés par la couture du milieu et ajustés par quatre pinces ; ils forment une grande pointe. col Scapin en dentelle avec petite dentelle en collerette ; manches à coudes avec parements de dentelle."
Modèle de Mme Dufourmentelle - Dessin paraphé PG
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885
 
 
"La Capote Chiffonnette - Le fond est en tulle brodé algérien, la passe est en paille saphir. Dans l'évasé de la forme, plissé de taffetas changeant feu et saphir, découpé à l'emporte pièce. Une dentelle assortie en tulle vient couvrir la moitié de la passe. Nœud assez volumineux en ruban de taffetas changeant feu et saphir"
Modèle de Mme Vorderionnet - Paraphe illisible
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885
 
 "Toilette de bal pour jeune fille - Jupe fausse garnie d'un volant tuyauté et de deux volants de dentelles. Tunique en surah rose. Le devant est ample et drapé. A droite la draperie est retenue par un bouquet de roses, sous lesquelles se montre un pli en cornet garni d'un entre deux de dentelle et d'un volant. Le derrière de cette tunique est légèrement drapé et garni comme le cornet ; flots en ruban de satin crème. corsage de surah. les devants forment une légère pointe ; ils sont légèrement échancré  et garnis de coquilles de dentelle ; une petite dentelle est posée autours de l'encolure et un bouquet de roses est posé sur l'épaule gauche.manches demi longues garnies de dentelle;"
Modèle de Mme Turle - Dessin paraphé PG 
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885
 
 "Capote à diadème - la calotte est faite de petits galons or et grenat cousus en colimaçon ; le devant, qui forme diadème, est tendu de velours grenat ; nœud en moire or, ruban et brides n°12 mais en velours grenat"
Modèle de Mme Bourderionet - Dessin sans signature
Le Moniteur des Modes du 6 juin 1885
 
 
 "Toilettes de villes d'eau"
"Costume de dentelle du Soudan bleu bourrache. Jupe fausse en soie, garnie d'un volant badiné de soudan. Seconde jupe plissée le long du coté gauche et drapée à droite, en arrière des hanches. Le corsage est croisé de droite à gauche. Le devant de droite est augmenté d'un petit triangle formant croisé. Il est ouvert à châle et garni d'un plastron rapporté en gaze de velours. Deux revers en gaze plissée forment col. ils sont garnis ainsi que le contour du corsage, d'une petite frange de grelots en passementerie de soie. Les petits cotés sont très évidés et le dos est de coupe tailleur. Un revers garnit le contour de la basque, de chaque coté. Col droit, en gaze. Manche à coude, terminée par un parement de gaze. Capeline de paille d'Italie aux ailes retroussées. Un ruban de faille paille entoure la calotte et fournit un grand nœud par derrière"
"Costume en faille première et étamine vert billard. Jupe fausse garnie d'une jupe de faille plissée à gros plis plats. Sur chaque pli sont posés trois beaux motifs faits en fine soutache de mohair, et appliqués comme des quilles. La tunique est en étamine Le devant de droite, de forme polonaise, est drapé à l'épaule et croisé jusqu'à la hanche gauche, sous un motif de passementerie. Le devant de gauche est également drapé et taillé court, comme celui d'un corsage ordinaire, ainsi que le coté de dos.Ces deux morceaux sont complétés par un une basque revers en faille brodée de motifs en soutache. Le dos est coupé princesse avec deux plis tuyaux au bas de la taille, formant un lé droit qui retombe le long de la jupe. Col droit en faille. Manche à coude garnie d'un parement de faille brodée. Capote en tulle d'or, tout le contour est garni de velours jaune, avec épingles d'or formant grelots de perles d'ambre garnit le contour. Brides en ruban or. Bouquet de genets fleuris et d'herbes vertes" 
Modèles de Madame Trule - Gravure colorée signé Jules David
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885

 "Mantelet pour toilette de visites C'est un superbe modèle, en faille française et dentelle de Chantilly. Les devants sont ceux d'un mantelet formant une pointe dans le bas. Ils sont garnis d'un coquillé de dentelle. La manche passe en rond sur l'épaule ; elle est courte en avant, puis se prolonge au bas de la partie qui fait coté de dos et finit en pointe dans le bas. Au bas de la manche, on pose trois volants de dentelle et une frange de jais. Un grand volant de dentelle fait le tour du vêtement, il est posé au bas de la taille. Une frange de passementerie garnit l'encolure. Petite capote de tulle d'or voilée de dentelle noire, garniture de ruban et brides de ruban de moire"
Modèle de Madame Moslard - Gravure paraphée Pétré
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885
 
 "Capote très élégante. En paille fantaisie gris plomb, un plissé de tulle gris borde la passe ; une riche dentelle de plomb entoure une calotte et une autre couvre la passe ; touffe de plumes * grises perlées de plomb ; nœud et brides ruban moire gris plomb"
 Par Mme Bourderionnet - la gravure n'est pas attribuée
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885
 
 "Chapeau pour jeune fille. La calotte est recouverte de faille coquelicot venant former une draperie au tour de tête ; un petit bouillonné de velours un peu plus foncé que le fond emboite le bord de la passe ; bouquet de roses de haie, posé à gauche, aigrette de feuillages très élevée"
 Par Mme Bourderionnet - La gravure est signée A. Leloup
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885

 "Petit chapeau de jeune fille. La forme est entièrement recouverte de petits plissés de tulle Venise bleu cil. Pour ces plissés on coupe des bandes sur 8 centimètres de hauteur, on les assemble et on les plie en bandes, ces plissés doivent être faits à la mécanique. Ce chapeau n'a pas d'autre garniture qu'un joli bouquet de fuchsias" 
Par Mme Bourderionnet - La gravure n'est pas attribuée
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885
 
"Toilette de promenade - Devant et dos"
"Jupe fausse recouverte d'une jupe badinéee en limousine. La tunique est en vigogne d'été beige. Le tablier très court à droite, est rattrapée près de la hanche et forme une sorte de bouffant.  Puis, les plis se réunissent tout près  de ce bouffant et forment comme une sorte de pan. Une autre
 partie du tablier , venant de gauche,  vient rejoindre la première  elles sont coupées plus longue que le reste du tablier et font une sorte de nœud avec deux pans s'étalant sur la jupe. Par derrière c'est un pouf drapé replié sur lui même. Le corsage est en vigogne. Il est échancré en hallebarde sur un plastron de limousine : les devants du corsage sont boutonnés  sur ce plastron qui est fixé à droite et s’agrafe à gauche.  ces devant se réunissent à la taille et forment une pointe. Le dos est de coupe tailleur. Les petits cotés sont très évidés sur les hanches et le dos fournit deux languettes détachées, en forme de fer de lance. Col droit en limousine avec rayure en travers. Manches à coudes garnie d'un parement de vigogne avec petits revers cornés en limousine" 
Modèles de Mme Cailleux - Illustrations signées G. Gonin
Le Moniteur d ela Mode du 13 juin 1885

 Toilettes de villes d'eau
A gauche : " Costume en étamine tabac et dentelle de laine. Jupe de soie recouverte d'étamine ; un volant de dentelle entoure le lé de devant ; celui ci est séparé de l'autre par un écartement laisse voir une quille de la jupe de soie. Le drapé en tablier et pouf par derrière. Corsage en étamine doublée de soie. Les devants sont fermés par une sous patte, et garnis de deux rangs de boutons. un col en dentelle passe autour du cou et ferme revers sur le devant. Un lacet de soie se croise au dessous de la poitrine. Col droit. manche à coude, garnie d'un parement.
"Costume en petit taffetas glacé à petits filets quadrillés. Jupe fausse terminée par un plissé de taffetas. sur cette jupe, on pose une jupe de taffetas montée avec ampleur et découpée par derrière en dents aiguës qui découvrent un volants tuyauté. Tablier en taffetas, drapé très haut en arrière des hanches et découpé en dents de scies. Par derrière on pose un ruban d'ottoman broché de velours qui forme plusieurs coques. Jaquette en drap gris. Droite sur le devant et ajustée par derrière Col droit manche à coude ferme par deux boutons" 
Modèles des magasins "A l'Opéra" - Illustrations signées G. Gonin
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885
 
 
 
"Gravure colorée toilettes de villes d'eau"
"Costume en soie de fantaisie et faille brodée de perles.Jupe fausse terminée par un plissé et recouverte d'une jupe de faille voilée de tulle brodé. Un lai  de soie de fantaisie forme un grand V sur le coté droit de la robe. et dans le haut se dessine un pli corset se coquillant de chaque coté. a gauche on voit le même motif; par derrière c'est un pouf drapé. Le corsage est ouvert sur un plastron de tulle avec déplacement le long des devants. un ruban de satin sort de la pince et se noue en flot dans le l milieu. Col droit manche à coude , garnies d'un revers de broderie et d'un petit nœud."
"Costume en broché de satin et merveilleux uni. Jupe ronde garnie d'un tablier de broché. La tunique est toute ronde et drapée en arrière. Le pan de gauche est appliqué sur la jupe à l'aide de motifs en broderie de perles. Une écharpe de merveilleux uni passe sur le devant de la jupe et forme  une sorte de panier. Les devants sont ouverts sur un  gilet de merveilleux fermé dans le milieu par une sous patte. Ce gilet et garni d'une double draperie de merveilleux et s'ouvre lui même sur un plastron de velours. Dans le bas le gilet forme deux dents arrondies et il est garni d'appliques de perles. Col droit en velours"
Créations de Mademoiselle Adolphine Koenig - L'illustration colorée est signée Jules David
Le Moniteur de la Mode du 20 juin 1885
 
"Mantelet Manon"
Les devants et deux morceaux du dos sont en velours unis tout garnis de beaux motifs en cabochons et en perles, dites cotes de maille, et forme la moitie du dos ; une petite frange de mures de perle garnit la manche, qui est détachée du devant vers le bas. Le dos et de devant forment une pointe aiguë; un fouillis de dentelle est posé sur la pointe du derrière ; on peut aussi terminer la pointe par une belle applique de jais. Col droit en velours brodé de perles. Capote de perles avec garniture très haute et très volumineuse en fleurs et en rubans"
Modèle de Mme Moslard - Dessin de E. Préval
Le Moniteur de la Mode du 20 juin 1885
 
"Toilettes de course devant et dos"
Costume en broché de soie et Sicilienne, vu sous deux aspects.Jupe fausse garnie devant d'un soufflet à plis  plat en sicilienne et d'un large nœud fourni par un lé de même étoffe.. Corsage à taille pointue, au bas de laquelle se rapporte la jupe avec beaucoup d'ampleur. Les devants sont fermés dans le milieu  et garnis d'un plastron en jais formant pointe ; deux revers en soie brochée l'entourent de chaque coté. Dos de coupe tailleur dos droit. manche à coude avec parement de soie brochée"
Création de la Maison Lemoine - Dessin de E. Préval
 
 

 "Toilettes de Madame Cailleux - Corsets ceinture, régente et jupons par Mesdames de Vertus Sœurs - Lainages et velours du comptoir des Indes - Lait antéphélique pour le teint de Candés - Parfumerie exotique  Madame Senet"
Pas de description  -  Gravure colorée signée Jules David 
le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885
 
 "Toilette de ville d'eau"
"Costume en crépon d Sumatra à larges fleurs imprimées.Jupe fausse terminé par un large biais de velours. seconde jupe en crépon plissé à larges plis sur le devant et par derrière, mais laissant les cotés plats. Elle est découpée en longues dents de scie dans le bas.Corsage en crépon et velours. Les devants sont garnis d'un empiècement en velours formant pointe à la taille, absolument comme le dos. Il est entouré de deux petits plis que forme le corsage. Petite basque formant deux dents de scie par derrière. col droit en velours. Manches à coude avec parement de velours garnis de boutons de fantaisie." 
Modèle de Madame Moslard - Dessin de E. Pecqueur
Le Moniteur de la Mode du  27 juin 1885
 
 "Toilettes de réception de visite - Dessin signé J. Rocault - Modèles de Mme Pépouey"
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885
 
"Costume en étamine mousse et broché bois. Jupe fausse recouverte d'une jupe de broché, avec dépassant au bas de la fausse jupe. La tunique est en étamine formant un tablier se qui se drape à gauche près de la hanche. A droite le tablier forme trois plis , puis c'est un espace libre montrant une quille du jupon. un autre lé, également plissé, encadre l'autre coté de la quille et se raccorde au pouf, qui tombe droit à gauche et se drape à droite. Le corsage est garni d'un plastron de broché ; une bande de même broché se place au bas des devants. "
"Costume en limousine. Fond de jupe en soie avec jupe en limousine badinée. La tunique est à rayures droites ; elle est drapé près des hanches et forme une sorte de bouffant par derrière. Corsage cuirasse. Il est boutonné dans le milieu; dans le haut, il y a deux rangées de boutons qui se croisent, un grand col à chale garnit l'encolure. Le plastron boutonné droit est posé dans l'échancrure. Manche à coude garnie d'un parement de velours"
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885
 
"Costume en "sac à raisin" mordoré et dentelle de laine de même teinte. Jupe fausse en soie, avec grand lé de dentelle plissé dans le haut. Deux lés plissés et relevés en arrière encadrent le lé de dentelle. Corsage cuirasse. Les devants sont garnis d'un filet de dentelle plissé et encadré par deux revers de velours. Chapeau paillasson formant auvent."
"Costume de batiste imprimée. Jupe de batiste crème recouverte de volants de dentelle crème  un volant de batiste termine la jupe. Le tunique est très coquettement drapé. Elle  st retenue en arrière des hanches par une patte ; un volant de dentelle garnit le contour. Le corsage est de forme cuirasse ; il est garni d'un jabot de dentelle et se termine en pointe devant et derrière. Volant de dentelle plissé à l'encolure. Manche à douce avec volant de dentelle. "
 Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885


 "Toilettes de réception de ville d'eau - Dessin signé J. Rocault - Modèles de la Maison Brylinski"
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885
 
 "Costume en guipure de laine sur transparent de soie. Jupe fausse, en soie, garnie d'un volant plissé. Tunique en guipure. C'est une sorte de jupe toute ronde, relevée près de la hanche gauche par un motif en cordelière de laine. Le corsage est une sorte de cuirasse en drap. Les devants forment une pinte très marquée, et le dos est également en pointe avec un grand nœud en ruban de faille posé à la pointe du corsage. Un galon de laine façonné garnit le contour de la basque. Un second galon, partant du cou, dessine une veste Figaro sur les devants de la cuirasse. col droit garni d'un galon, manche à coude avec parement. Chapeau de dentelle écru genre Berceuse "
"Costume pour jeune fille. Jupe en voile amadou et soie changeante. Jupe fausse, recouverte d'une jupe de soie. Un volant plissé en voile garnit le contour de la jupe fausse. Sur le devant de la jupe, on intercale un soufflet de voile plissé. Deux lés de voile tombant en pointe sur les cotés de la jupe et se réunissent à un lé pouf drapé par derrière. Corsage de voile. Les devants sont garnis d'un bouffant de voile arrêté à la taille par une barrette de velours. Le dos est de coupe tailleur formant une basque ronde qui s'enfonce dans l'ampleur des plis du pouf. Col droit en velours"
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885
 
"Costume en étamine imprimée. Jupe ronde, en soie, recouverte d'une jupe d'étamine. Par devant c'est un lé ample, tout droit, dont la partie inférieure fait le tour de la jupe. Par derrière, on rapporte une partie semblable, simulant une sorte de volant. Le corsage est en étamine à bouquets. Les devants sont garnis d'une draperie à dispositions. Le contour de la basque est rond, et une belle ceinture en ruban de moire est posée au bas du dos pour retomber sur le derrière de la jupe. Ombrelle d'étamine doublée de soie de couleur"
"Costume en mousseline de laine fleurie et velours côtelé. Jupe fausse. Seconde jupe en mousseline de laine. Elle est plate sur le devant et plissée de chaque coté. Une bande de velours suit le contour de cette seconde jupe. Par derrière c'est un lé drapé en pouf. Corsage en mousseline de laine. Les devants sont garnis d'un plastron de mousseline de laine bouffant avec revers de velours qui l'encadrent. Un biais de velours forme boucle le long du pouf à droite. Col droit en velours. "
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885 
 
 

A gauche : "Capote Bébé - Fond mou en toile guipure en laine noire ; la passe est emboitée d'un bouillonné de velours noir, une dentelle de guipure  de laine noire légèrement  froncée couvre la passe, nœud et bride, ruban de moire, couleur fusain"
Au centre ; "Capote de théâtre - La forme  de cette capote est faite avec tulle de coton marron  doré tendre et de tulle Malines de même teinte. On garni ensuite cette forme avec de l'imitation en point de Venise blanc crème ; nœud  et rides ruban velours mordorés. Une jolie fantaisie est posée à gauche"
A droite : "Capote de visite - La calotte est en paille anglaise capucine; la passe est recouverte de plissés de crêpe crêpé, celui du bord est capucine comme la calotte du chapeau, celui du dessin est en tulle Venise clair ; chou de plumes d'autruche* capucine  avec aigrette paradisée* teinte rose chair"
La gravure est signée conjointement Lardon et Préval
Le Moniteur de la Mode du  27 juin 1885

A gauche et à droite : "Chignon bain de mer - Mèche sur peigne légèrement ondulée et frisée de la pointe. En cheveux de 60 centimètres. Les petites frisures du devant ne font pas partie du chignon"
Au centre : "Coiffure de Diner. Vue sous deux aspects (devant et dos Voir ci dessous). Elle est composée d'un chignon en frisure vague montée sur un peigne tuteur. On agrafe ce peigne à la chute du sommet. Après avoir préalablement séparé les vrais cheveux en deux partie, du sommet à la nuque, on les relève en racines droites et on les pique sur le peigne tuteur en tournant les pointes très mollement. Chignon en cheveux de 45 centimètres ou 55 centimètres"
Modèles de la maison Virgile - Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885

 A gauche : "Pouf Marie Antoinette pour réaliser la coiffure qui l'on voit au centre de l'image " - "Épingle d'écaille que l'on voit dans la coiffure centrale de la gravure précédente"
Au centre la coiffure de diner vue sous un autre angle dans la gravure précédente 
A droite : "Chignon postiche. Il est monté sur le peigne hygiénique et est fait avec trois mèches frisées en vague. Il est extrêmement léger et facile à exécuter, on peut faire différent modèles avec ces mèches" - "Peigne hygiénique. Ce peigne dont le modèle est déposé, soutien tout les postiches sans le secours des épingles  et permet de faire une grande variété de coiffures solides sans fatiguer la racine des cheveux. Ce peigne est précieux pour les personnes qui ont la tête sensible ou dont les cheveux sont rares sur le sommet de la tête"
 Modèles de la maison Virgile - Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885
 
"Chapeau Clara Soleil - En tulle tabac fond mou; dentelle brodée assortie au tulle recouvrant la passe ; nœud ruban faille française dans lequel sont piquées des ailes en tulle d'or brodées de perles d'or ; un petit nœud de ruban das l'évasé du devant"
Création de Mme Esther - Dessin signé E. Préval
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885
 
 
 
 
 * Ce blog ne cautionne en aucune façon l'utilisation de la fourrure  ou des plumes véritables , qui devrait être interdite au XXIeme siècle. Toutefois, il est impossible de parler de la mode au XXeme siècle sans y faire référence.
 
Cet article est un hommage aux modes du XIXeme siècle. Un moyen de partager ma collection de revues anciennes avec d'autres passionné.e.s
Le but n'est pas d'en tirer profit
 
D'autres revues parues en 1885, à voir dans le blog : /

 

Fémina mai 1913 ¤

 

 "Ce sont les petits bourgeois et les gens de province qui vont tout bonnement se promener : les Parisiens qui se piquent d'élégance font du "footing".
C'est la même chose direz vous, au snobisme près... Quelle erreur ! Il est bien question de snobisme ! La promenade et le footing n'ont que des rapports lointains. Si vous prenez un modeste taxi au to pour aller déjeuner à Versailles, oserez vous dire que vous avez fait du sport, ce jour là ? Mais si vous vous rendez à Versailles dans une voiture à vous, et si vous vous harnachez d'un attirail compliqué, toque, voiles, lunettes, cache poussière, vous pourrez affirmer sans mentir que vous avez fait du sport.
Les personnes qui se promènent parce que ça les amuse et qui se promènent n'importe ou, avec n'importe quels vêtements, ne font pas de footing. On ne fait pas de footing au parc Montsouris ou au bois de Vincennes.
Les personnes qui font du footing ne sauraient se montrer ailleurs qu'au Bois de Boulogne, le matin, et l'après midi, dans certaines rues bien déterminées. Elles doivent, sous peine d’être disqualifiées, adopter des costumes spéciaux. Les tempérament des Parisiens et surtout des Parisiennes  du beau monde est si délicat qu'un footing accompli en toilette démodée serait un footing raté, dangereux, antihygiénique."
Extrait de l’Éditorial du journal Fémina du 13 mai 1913 signé Marcelle Tynaire
 
 
Couverture du Journal Fémina du 13 mai 1913 numéro "Spécial de Printemps Modes, Sports et Plaisirs de Plein Air"
Illustration "La joueuse de golf" signée J. Gosé
 
"Le matin au bois"
"Onze heures : la verdure somptueuse embaume et c'est le cadre et le moment rêvé pour le "footing" que toute vraie parisienne s'impose, non seulement par hygiène, mais aussi pour faire admirer à ses amies son dernier tailleur . La coupe en est nouvelle et la grâce parfaite ; la modestie ingénue d'une collerette vient mettre sa note blanche sur l"étoffe bleu sombre qu'avive encore l'éclat d'une ceinture qu'on croirait ravie à un archevêque"
 Les tenues ne sont pas attribuées - La photographie est signée Cl. Agié
Fémina du 13 Mai 1913 

A gauche : "La toilette rêvée pour le footing : quoi de plus pratique pour trotter, que cette toilette qui dégage la marche et laisse à la silhouette toute son élégance. Elle est en serge fine bleu marine  la jaquette croisée est éclaircie par un col et des revers de linon blanc, qui font valoir la rondeur du cou et la grâce frêle des poignets" Photographie anonyme
A droite : " Tailleur du matin. Malgré la séduction des chiffons féminins, les coquettes empruntent parfois au costume masculin la sécheresse des lignes et la correction des  tissus. En dépit des fantaisie de la mode, la tailleur strict est toujours élégant aux heures matinales, c'est même le seul qui conviennent. Et quel plaisir, ainsi vêtue simplement , de fouler d'un pas souple les jolies allées du Bois !"
 Photographie signée Ruck - Fémina du 13 avril 1913 
 
"L'heureux vainqueur"
 "Essoufflé, las, les mains dans les poches, il écoute avec une complaisance désinvolte les félicitations de ses admiratrices Après avoir assisté aux péripéties de la lutte, les voici toutes groupées autour de lui. Clotilde avec son manteau de granité orange. Lucette en légère ratine blanche à revers rouges. Mathilde en molleton vert. Elles versent lentement le thé au vainqueur, espérant l’heure prochaine où réconforté, reposé, revêtu du smoking impeccable, il redeviendra l'élégant cavalier, sur lequel elles comptes, ce soir, au casino , pour le tango"
"Dessin inédit de Bernard Boutet de Monvel" pour illustrer le tennis dans le journal Fémina du 13
 mai 1913
 
"L’arrêt en auto près du bois"
" A l'orée du bois, l'auto s'est arrêtée un instant et les promeneuses en sont descendues pour se reposer sous les frais ombrages : les voilà qui se préparent à repartir et Mlle Huguette Dastry, la charmante artiste de la Renaissance, enfoncée dans un lourd manteau de grosse vigogne "marron d'inde", va remonter au volant, suivie de ses deux amies dont l'une porte un cover coat "café grillé" souligné d'un col de velours côtelé, et l'autre un manteau épais "homespun brouillé à fond vert", rehaussé d'une petite note éclatante de drap rouge qui lui donne une allure très chic"
La photographie est anonyme -  Fémina du 13 mai 1913
 
A gauche : "Bonnets d'auto - Les bonnets d'auto offrent beaucoup de variété. Quelques sportswomen affectionnent le chapeau de paille bleu turquoise (en haut), mais la plupart préfèrent le bonnet de tussor drapé autour de la tête (au centre), ou le bonnet de cuir souple aux couleurs vives (en bas)"
A droite : " Voici encore quelques nouveaux modèles de bonnets. En haut : petit chapeau, paille noire à fond de satin violet, au centre, chapeau de paille bleu vert drapé de charmeuse bouton d'or. En bas : bonnet de satin violet"
Portés par Melles Mareix et Lambrey des Variétés - Photographies Art Fémina
Fémina du 13 mai 1913 

"La promenade matinale - A coté l'un de l'autre, le cheval alezan et la cheval pommelé foulent l'allée encore humide de rosée nocturne. Cavalier et amazone s'harmonisent par une élégance très anglaise. Leurs melons s'appareillent et leurs vestes sont à ce pont semblables qu'ils pourraient les échanger. Sous le ciel un peu brumeux que va bientôt percer le soleil léger de mai. Ils vont s'élancer d'un galop joyeux sous les frondaisons naissantes"
"Dessin inédit de Philippe'  -  Fémina du 13 mai 1913
 
A gauche : "Tenue de bord, l'uniforme est de rigueur : vareuse bleue, jupe blanche" Illustration signée Hy Fournier
A droite : " Après la partie. Qu'elle joue "'pour suivre son mari" ou "pour maigrir", la golfeuse après la partie, revet un chaud manteau de golf : en voici un modèle tout récent  : grand paletot de lainage blanc, doublé de lainage kaki qui, en se retournant, forme revers"
Photographie anonyme   - Fémina  du 13 mai 1913 

 "En attendant le départ du train"
"C'est l'été, le moment des départs est venu ; les somptueux sleeping cars attendent les voyageuses. Elles ont là sur le quai d'embarquement, recouvertes de leurs grands manteaux ; la première revêtue d'un grand paletot "mousse d'automne" aux larges revers croisés et au petit col de renard* , la seconde portant le grand manteau droit rouille à col cassé, et la dernière le pare poussière en tussor naturel, garni de biais de soie noire. Rieuses, elles sont groupées harmonieusement et incarnent sans s'en rendre compte toute la poésie des voyages"
 La photographie n'est pas attribuée  -  Fémina du 13 mai 1913


 "La semaine dernière encore , nous étions dans de verts jardins et nous voyons courir sur la prairie de charmantes jeunes filles parées de robes légères et couronnées de fleurs. Cette fete là aussi était très pittoresque et d'une originalité piquante; mais cette fois, il n'y avait pas moyen de se faire illusion ; on e pouvait pas prendre ce bal fantastique pour un rêve, car il se passait en plein jour, à la clarté sincère et - partant - cruelle du lustre éternel vulgairement appelé Soleil. On a beaucoup médit de ces bals du matin, que l'on accuse d'être fort désavantageux à la beauté des femmes, mais nous, qui prétendons avoir un haut sentiment de justice, nous les défendons , nous les glorifions comme une mesure équitable, destinée à réparer bien des erreurs et à rétablir bien des droit.
Il ne s'agit plus d’être richement parée, d’être une femme à la mode, d’être une femme d'esprit, il s'agit d’être blanche et rose, d'avoir cette limpidité du regard et cette fraicheur du sourire que l'on ne possède qu'un moment, dans l'age béni de l'ignorance'"
Extrait d'un article sur les Garden Parties signé Nada pour le journal Fémina du 13 mai 1913

"Au marché aux fleurs"
"Le marché aux fleurs offre sa symphonie multicolore... Tout ce qui est couleur, tout ce qui est parfum, embaume et rayonne. Et voici que trois fleurs errantes, trois Parisiennes s'approchent. La blonde, vêtue d'une jupe aubergine et d'une veste de satin blanc saisit une brassé d'iris, la brune fleurit son gilet broche d'un camélia rouge et la rousse enfin, aspirant l'odeur poivrée d'un œillet, pose sur la tache verte de sa courte tunique à ramages, u ne lourde poignée de tulipe multicolores. A leurs pieds, petit jardin éphémère, les bégonias fleurissent l'asphalte."
Dessin inédit de Maurice Lalau 
Fémina du 13 mai 1913
 
"Toilette de garden parties , création de Bazau"
De gauche à droite :
" Rose charmeuse bleu sombre. Habit de mousseline de soie brodée de roses. Ceinture drapé liberty Noir"
" Robe de charmeuse blanche garnie de girandoles de perles. La ceinture est drapée en charmeuse cerise"
" Costume de charmeuse violette. Les revers de la jaquette sont brodés avec mélange d'or. Gilet de satin blanc"
"Robe de crêpe de  Chine vieux rouge, garnie de ganses formant ceinture. Gilet de voile de soie blanc bordé de tulle"
Illustration signée Lucy - Fémina du 13 mai 1913
 
"Les robes légères"
De gauche à droite :
"Robe de charmeuse citron, la jupe formée de volants plats se termine par un volant de dentelle"
"Robe de charmeuse mauve à tunique de dentelle. Mantelet de mousseline de soie noir bordé de franges"
"Robe de foulard bleu à pastilles noires, gilet à revers noir. Bretelles de Venise semblables au bas de la jupe"
"Robe de mousseline blanche et dentelles. Haute ceinture de charmeuse et velours verte, bouquet de roses"
Illustration signée Lucy  -  Fémina du 13 mai 1913

"Robe d'après midi - création de Aine-Montaillée
"Robe de satin vieux rose, garnie d'un col et d'une ceinture de charmeuse ivoire rebrodée en camaïeu. Doubles revers de tulle blanc. Chapeau aigrette* "
"Robe de crépon Durbar fraise ceinture et sol de satin gris éléphant, fichu de tulle maline drapant le corsage ,poignets de tulle"
"Robe de charmeuse grise. Petit col et revers de dentelle. A la jupe, retroussis fiwés par des noeuds de velours noir. Ceinture à broderie bulgare"
L'illustration n'est pas signée - Fémina du 13 juin 1913
 
"Robes d'après midi -  Création "Au Sablier"  "
De gauche à droite :
"Manteau drapé en crêpe de chine broché vert myrte, garni d'un col et garni de satin blanc et de boutons assortis verts. Petit chapeau de satin"
"Tailleur fantaisie fait d'une jupe à damier violet et blanc, veste très ouverte en faille, col et revers même tissu que la jupe, chapeau de taffetas"
"Robe de satin bleu foncé, très simple et très jolie de ligne, garnie d'une collerette de linon plissé, chapeau drapé en satin orné d'ailes"
" Robe de satin souple on drapée sur le coté. Petit corsage très ouvert sur un gilet de satin blanc chapeau enlevé d'un couteau d'autruche*  "
 L'illustration n'est pas signée - Fémina du 13 juin 1913
 
A gauche de haut en bas : 
"Chapeaux pour garden parties - Créations de Monna Canda portées par Melle Greuze"
"Chapeau de paille rouge garni d'un large nœud de moire noire  -  Chapeau de tulle blanc garni d'une couronne de verveines teintées -  Bonnet de satin blanc garni de ruches de tulle, petite rose sur le coté  -  Chapeau paille d'Italie à fond de satin et doublé de velours roses sur le coté"' 
Photographie signées CL H Manuel)
A droite, de haut en bas :
"Pour les courses - Créations Love"
"Toque de picot noir, fond de tulle. touffes d'aigrettes crossées* ; roses roses  -  Chapeau Louis XVI, très relevé derrière garni d'un bandeau de crosses noires*  -  Chapeau de paille anglaise garni de deux flancs de paradis* , nœud derrière"
Photographie d'Art Fémina
Revue Fémina du 13 juin 1913 
 
"Pour les courses"
A gauche : "Robe "danseur inconnu en charmeuse bleu marine, garniture du corsage en maline blanche, ceinture avec motif. Broderie sur satin jaune, jupe garniture sur le coté, quelques boutons et grands pan en charmeuse finissant par un gland couleur"
A droite : "Robe d'après midi. La jupe est en charmeuse noire, casaque brodée devant. Le jabot et les manches en maline blanche , ceinture en drap des Cévennes bleu avec sur le devant un grand pan de charmeuse noire finissant par des  petits glands"
Création Piper et Cie  -  Photographie Cl Félix - Fémina 13 mai 1913
 
 
"Après l'heure des tziganes"
"Dineurs et dineuses quittent le restaurant dont les fenêtres illuminées trouent de clartés vives la fraicheur nocturne des bois. Ils vont sans doute achever leur soirée à l'audition de quelque musique russe ou italienne. Les grands manteaux mettent des taches violettes et bouton d'or sous les frondaisons assombries, tandis que les tziganes achèvent amoureusement leur plus douce et leur plus lente valse. Cette fantaisie savoureuse de George Lepape synthétise de la manière la plus plaisante tout ce que le parisianisme moderne a d'élégant et de raffinée
Illustration signée George Lepape - Fémina du 13 mai 1913
 
"Robes du soir"
A gauche  " Robe du soir en mousseline de soie, orange, brodée de grosses fleurs de soie, d'or et d'azur très mats"
Au centre : "Robe du soir en météore vert changeant. Tunique en tulle vert brodé de motifs faunes et bleus"
A droite : "Robe du soir en liberty veuille de rose noué dans le bas par une agrafe de strass. Tunique de tulle perlée"
Créations Agnès - L'illustration n'est pas signée - Fémina du 13 mai 1913

"Coiffures de Grand Gala"
 
"D'une allure très élégante cette première coiffure est composée de trois poufs d'aigrettes maintenues par trois boutons bijoux d'où les aigrettes semblent fuser audacieusement; c'est une coiffure tout indiquée pour les grandes fêtes du soir de la saison parisienne"
L'illustration n'est pas signée - Fémina du 13 ai 1913
 
"Non moins élégante mais d'une allure plus souple, cette seconde coiffure est formée par deux paradis noirs avec colliers de perles disposé en jugulaire et courant dans les cheveux. Les paradis, dans leurs mouvements souples accompagnent merveilleusement la ligne du cou."
 L'illustration n'est pas signée - Fémina du 13 ai 1913
 
 "Cette coiffure est d'une simplicité de lignes qui forme avec les deux autres un charmant contraste. Les cheveux hardiment relevés sur la nuque, se terminent en un pouf gracieux avec enroulements de perles. Rien n’est plus seyant à la pureté d'un profil et la femme pourvue d'une opulente chevelure pourra facilement  se coiffer de la sorte"
 L'illustration n'est pas signée - Fémina du 13 ai 1913

"Robes et manteaux du soir"
De gauche à droite
"Manteau trois quarts en taffetas brodé de fleurs de couleur noire. Écharpe en charmeuse bleu de roi"
"Robe en charmeuse rose Dubarry . Épaulettes de tulle blanc/ Manteau de charmeuse violet doublé de noir"
"Charmeuse noire garnie de motifs pailletés ou de girandoles perles, corsage de mousseline soie"
"Robe de crêpe de Chine jaune voilée d'une double tunique de mousseline de soie blanche. Ceinture drapée de soie"
L'illustration est signée Manon - Les modèles ne sont pas attribués.
Fémina du 13 mai 1913
 

 
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 * Ce blog ne cautionne en aucune façon l'utilisation de la fourrure  ou des plumes véritables , qui devrait être interdite au XXIeme siècle. Toutefois, il est impossible de parler de la mode au XXeme siècle sans y faire référence.
 
Cet article est un hommage aux modes du XXeme siècle. Un moyen de partager ma collection de revues anciennes avec d'autres passionné.e.s
Le but, clairement, n'est pas d'en tirer profit.
 
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