Fémina juin 1910 ¤

 
 
 Couverture de la revue Fémina du 15 juin 1910  signée Drian
"Numéro du Grand Prix"

"Le matin au Bois - Heure charmante ! Pendant la saison c'est vers le Bois que reflue toute la vie élégante de Paris. Et le matin y est délicieux. Le sentier de la Vertu est fleuri des plus élégantes toilettes. C'est là que règne  le "tailleur" dernier cri, et que l' "entravée" ultra étroite y fit sa première apparition. C’est le dernier endroit où l'on cause . A vrai dire, les conversations y sont moins littéraires que dans les salons de jadis. On y parle chiffons et chiens aussi... car le chien règne en souverain maitre de onze heures et demie à midi un quart avenue du Bois et dans le sentier de la Vertu. Le lévrier russe allonge sa fine silhouette tandis que le loulou tire sur sa laisse pour gouter l'herbe tendre..."
La photographie n'est pas signée  -  Fémina 1910

 "Silhouette à la mode"
"Deux élégants : Juin 1910
"Si un fureteur de l'avenir chercher dans la collection de Fémina l'image exacte d'un homme et d'une femme élégants en l'an de grâce 1910, cette double silhouette, si justement observée, si finement  enlevée le renseignera parfaitement. La ligne de cette Parisienne est exquise ; ce Parisien, pincé dans sa jaquette, est digne de l’accompagner. Ils sont à la mode sans être ridicules : le rêve !"
Illustration signée Drian -  Fémina juin 1910
 
 "Sorties du soir" illustration signée Soulié
De gauche à droite :
"Manteau de grosse faille vert de gris. La forme est resserrée en bas par un biais surmonté d'une garniture de velours noir et de fine soutache disposés en V. La même garniture se retrouve aux emmanchures et la manche assez large, lui aussi."
"Sortie de théâtre en brocart orange tissé d'or. De forme très simple, il s'agrafe dans le bas par une large boucle de brocard. grand col châle en satin orange descendant jusqu'à la fermeture du manteau"
"Manteau du soir en liberty très souple "améthyste". IL a la forme d'une mante assez ample rattrapée sous les bras pour former l'emmanchure et il est garni 'une riche broderie d'acier formant couronne dans le genre broderie anglaise qui sont très à la mode"
"Manteau en drap souple rubis de forme de forme droite devant et  et fermé à gauche par deux boutons de drap. Le corps du manteau forme derrière et sur les cotés un empiècement descendant plus bas que la taille et d’où part, derrière un groupe de plis couchés. Le bas de l’empiècement  est richement brodé de soutache très fine, ainsi que le col et les poignets. Ceux ci sont très larges et surmontés d'un biais de velours noir."
Fémina juin 1910

"Toilettes de plages et de villes d'eau" Illustration signée René
 "Robe de linon, vieux bleu, maintenue à al taille par une ceinture coulissée en satin noir.Haute broderie en camaïeu au corsage et à la jupe. Guimpe à manche et dentelle blanche passant sous la manche de linon qui, elle, est très écourtée"
"Robe de linon rose à dessins noirs. Tablier et bas de jupe en toile unie rose. Empiècement et revers de manches semblables. Col et petites manches en Valenciennes. Ceinture en liberty rose"
" Robe de grosse toile blanche et quadrillée vert. Empiècement et bandes de grosse toile verte. Cravate de satin noir et biais de satin noir aux manches. Boutons de passementerie à a taille. Grand chapeau orné de roses"
"Robe de toile blanche, mouvement découpé au bas de la jupe et orné de broderie anglaise rappelant le motif de la taille formant ceinture. Guimpe de mousseline bordée d'un biais de satin du ton de la guimpe."
Fémina juin 1910
 
 
"Toilettes de plages et de villes d'eau" Illustration signée René
"Robe de foulard bleu saxe. Empiècement et bas de la jupe à grosse broderie en camaïeu. Tablier à pattes boutonnées. Le dos de la robe est entièrement plissé.Le mouvement du décolleté, le nœud et les revers des manches sont faits de satin noir"
"Costume de toile mirabelle, garni de bandes de toiles rayée de soutache blanches avec boutons disposés en garniture. Manches de Venise et guimpe de dentelle fine. Cloche de taille cerise orné d'un nœud en taffetas"
"Robe de grosse toile blanche quadrillé vert. Empiècement et bandes de grosse toile verte. Cravate de satin noir. Boutons de passementerie à la taille Grand chapeau orné de roses"
"Robe de toile blanche, mouvement découpé au bas de la jupe etorné de broderie anglaise rappelant le motif de la taille formant ceinture. Manche en mousseline de soie froncée sur le bras"
 Fémina juin 1910

"Promenades du matin" - Illustration signée Manon
"Tailleur de toile claire. Jaquette à longs revers garnie de broderie cachemire avec grand nœud devant noué de faon souple terminé par deux glands de passementerie. Revers semblables aux manches"
"Tailleur de soie cannelle à revers de satin noir. Ceinture de vernis noir. Biais plats resserrant l'ampleur de la jupe et fixé de chaque  coté par des groupes de boutons comme à la jaquette"
"Tailleur de tussor naturel. La jaquette se relève en bas dans un mouvement de revers. Petit col marin avec motif brodé au angles"
"Costume de taffetas changeant mauve et gris. Col garni de broderies grises et brassard sur la manche. Le bas de la jupe se découpe par un plissé. Grand chapeau de paille grise avec nœud de taffetas changeant ; léfer relevé sur le coté gauche piqué de deux grosses perles. Ombrelle de taffetas glacé gris et mauve doublée de blanc"
Fémina juin 1910

"Pour les gouters" - Photographie signée Félix
"Robe de taffetas Outremer. Couverte d'une tunique de voile de soie du même ton et bordé d'un bais de taffetas. Motif de ceinture et patte sur les épaules mélangés de soie vert émeraude."
"Robe de voile chamois. Garnie de galons cachemire brodé au passé. Guimpe et manches courtes en tulle point d'esprit rose. Le tablier, en voile coulissé, se termine par trois volants surmonté d'un entre deux"
"Robe de linon blanc. Le corps en linon uni est garni de plis, haut volant plat de linon brodé. Ceinture de taffetas noir, et choux et boucles dans la jupe, également en taffetas"
Fémina juin 1910
 
"La mode aux courses"  Les photographies ne sont pas signées
"Les soieries, le satin surtout, servent aussi bien pour les costumes tailleur que pour les robes habillées. Généralement on les emploie dans ces dernières toilettes pour faire les fourreaux transparents sur lesquels se superposent, après, les tuniques de dentelle revoilées de mousselines et de tulle. L'une des toilettes de cette page nous offre la nouveauté très charmante d'une jaquette d'été composée de deux plastrons brodés tout autour. C'est original et très artistique et d'un cachet absolument personnel"
Fémina juin 1910
 
"Longchamps" la photographie n'est pas signée
"Rien n'est plus frappant, dans les toilettes que nous reproduisons ici que les oppositions très nettes de couleurs qu'elles montrent toutes : opposition entre noir et blanc, entre marine et blanc, sont les plus faciles et les plus courantes et d'ailleurs aussi, les plus jolies. Beaucoup de femmes très élégantes adoptent des couleurs à l'exclusion de toutes sortes. Signalons aussi qu'il est de bon ton d'adopter pour l'ombrelle, une teinte rappelant la couleur dominante de la toilette. Cette harmonie est très élégante"
Fémina juin 1910

"Auteuil" - La photographie n'est pas signée
" Malgré les extravagances que 'on nous a montrées depuis, les robes voilées qui firent fureur au début de cette saison restées en faveur : les robes très élégantes, soit claires, soit foncées, continuent à être revoilées de mousseline combinées avec les dessous pour former des glacées et des veloutés pleins d'imprévus. Avec  ces robes on porte toujours les grands chapeaux garnis de touffes d'aigrettes et de larges plumes d'autruches. Il est indéniable d'ailleurs que les grands chapeaux restent plus élégants"
Fémina juin 1910
 

"La Mode aux courses" Les photographies ne sont pas signées
Les plupart des toilettes que l'on a vues aux dernières réunions de courses impliquent une tendance à revenir aux robes moins étroites. Bien entendu, cette tendance parait se préciser au fur et à mesure que sortent les robes floues et légères. Et même au cas ou les robes de petit drap ou de soieries resteraient dans la courte tradition des entravées, celles des mousseline ou de tissus d'été, généralement très légers et peu opaques, seraient bien obligées de s'en séparer, les étoffes plaqueraient vraiment trop sur le corps" Fémina juin 1910

 "Les chapeaux de la saison" -  Photographie d'Art Fémina
En haut à gauche : " Grande paille d'Italie couverte d'un large nœud plat en velours clair, petit bouquet de fruits sur le coté. Dessous ruban de velours  traversant le chapeau maintenant l'inclinaison de la forme'
En haut au centre : ""Cloche de paille noire à fond assez haut, drapées de larges coques de taffetas noir et même coques de taffetas blanc. Dessous de velours noir bien tendu avec dépassement de paille"
En haut à droite : "Chapeau Louis XVI en paille d'Italie bordée d'un biais de velours noir. Bouquet de petites roses jaunes et feuillage sur le dessus. Gros choux de liberty jaune dessus. Ce chapeau , un des types les plus caractéristiques de la saison par sa simplicité et son style est d'une élégance exquise, il complètera heureusement une toilette élégante et sera le complément indispensable d'une  jolie robe de lingerie"
En bas à gauche : "Charlotte de broderie anglaise bise, sur transparent blanc. Bord de crin  noir avec légère draperie sur le dessus. Grosse rose rouge sombre placée sur le coté"
En bas à droite : "Charlotte  de dentelle fine à fond rond. Volant de dentelle, ondulant de façon souple autour du visage. Drapé de liberty avec, de chaque coté, des petites couronnes de roses blanches posées sur le ruban"
Photographie d"'Art Fémina - Juin 1910
 
"Tea gown élégants"
"Tea gown en voile de soie mauve à tunique drapée. Péplum de tulle noir à pois encadré d'une grosse broderie soie et or à pampilles avec incrustation de pierreries.Jupe du dessous de forme droite, en liberty mauve du même ton que la tunique assez longue."
"Robe de soie bleu lavande, couverte d'une double étole de voile de soie gris taupe à larges broderies devant et derrière et large col semblable. "
"Fourreau de satin blanc, couvert de mousseline de soie jaune brodée. Boléro et draperie de mousseline noire, encadrée d'un galon et de pampilles de perles blanches et or."
"Robe en voile de soie blanche incrustée d'une haute dentelle blanche. Ceinture la maintenant à la taille en liberty blanc. Manteau noué devant en voile praline encadrée d'une broderie et bordé d'une frange d'argent qui fait le tour du manteau.Mules de satin or." 
Dessin de Soulié - Fémina juin 1910
 
"Soir d'été au casino"
"Robe de voile bleu céleste garnie de borderies dans le ton. Ceinture et haute bande en bas de la jupe, en charmeuse du même ton. Le décolleté est encadré d'un  petit galon de soie ciel. "
"Robe de satin blanc ivoire. Empiècement de gros tulle brodé dans la gamme orangé et rouge. Guirlande de roses capucines dessinant le bas de la jupe. Grand chapeau blanc"
"Robe de voile rose garnie d'une étole de gros tulle gris brodé de grosses perles nacrées, roses et grises. Au bas de la jupe, drapé de voile avec gros choux maintenant l'ampleur au bas de la jupe"
"Robe de dentelle vieux ton, tablié découpé de satin rose, encadré de petites roses de mousseline, gros motif brodé encadrant le décolleté.Le tablier découpé en deux mouvements arrondis soulignés de guirlandes de petites roses et feuillages. Ces petites roses en mousseline de soie constituent une garniture fort à la mode'"
Dessin de René - Fémina juin 1910
 
"Sports d'été au casino"
"Robe de Valentienne à trois volants plats. Tunique très ajustée, en charmeuse  mauve avec pans noués sur le coté.Empiècement de gros Venise. Complété par une capeline d'Italie très souple couronnée d'une profusion d'aigrettes blanches, cette toilette est élégante et convient à merveille comme toilette du soie a casino"
"Robe de charmeuse cerise. La tunique en voile de soie est maintenue en bas par une grosse broderie. Broderie semblable encadrant le drapé de souseline. Guimpe de dentelle. La jupe très souple est en charmeuse cerise. Grand chapeau garni d'aigrette blanche"
"Robe de voile de soie citron. Le bas de la jupe est garni de coulisses divisés par des entre deux de dentelle. Guirlande de roses mauves et bouquet semblable au corsage. Cette toilette est complétée par un grand manteau de voile de soie violet assez ample et très souple. Grand chapeau en crin rose avec dessous de satin violet, gros bouquet de roses roses et feuillage, osé sur le coté gauche. Le coté droit est relevé légèrement. Grand sautoir en dc cristal"
Dessins de René -  Fémina juin 1910

 "Tailleurs simples"
"Tailleur quadrillé noir et blanc ; petite jaquette courte à larges revers souples en satin noir. Gros boutons de passementerie blanche cerclés de noir.0 la jupe sur le coté, panneau plissé maintenu par une patte boutonnée. Chapeau cloche en grosse paille satinée blanche avec gros noeud de taffetas noir. L'ensemble de cette toilette constitue bien la note et l'ensemble de la Parisienne dans ses trotteur d'après midi.
"Tailleur de lainage rayé bleu et blanc, très simple avec la jaquette à long revers semblables. Blouse de linon blanc rayée d'un velours noir e bijoux. Charlotte de dentelle, gros bouquet de lilas"
"Tailleur de serge blanche. Col et revers brodé dans la manière chinoise avec gros motif de passementerie la fermant sur le coté. Haute bande plateau au bas de la jupe resserrant l'ampleur de la jupe"
"Costume de satin souple marine à grand empiècement carré, brodé dans le ton. Le tablier de la jupe à pattes se boutonne derrière par trois boutons. Jaquette simulée. Grand chapeau noir"
Dessins de Manon -  Fémina juin 1910

 "Les colliers de perles"
"Les perles sont les reines du moment. Rien n'est plus vrai. Mais il importe de préciser ici comment règnent ces reines précieuses et charmante. Elles règnent capricieusement, avec de la fantaisie et de l'originalité ; et ce qui domine leur règne c'est que les colliers de perles, l'absolument démodés, ne se portent plus en collier... On leur a trouvé une infinité de destinations autres que leur destination spéciale et naturelle. J'en ai vu que, sans beaucoup d'imagination, leur propriétaires avaient transformés en sautoir ou en chaine de face à main. C'est très joli, mais vraiment le moindre collier de perle vaut mieux que cela. Je trouve plus juste, de les enrouler, comme beaucoup font, en bracelets autours du bras, ou bien de les tresser en couronnes harmonieuses autour de la tête. Un autre usage que l'on peut en faire et que je trouve très chic, c'est de les mettre, en soirée, de telle sorte qu'ils barrent le décolleté en biais, ou bien largement développés et bordant presque le décolleté"
D’ailleurs de manière générale on peut dire que les colliers de perles se portent actuellement de toutes les façons , hormis en collier. Que voulez vous : c'est la mode  :"
Photographie Reutlinger - Fémina juin 1910
 
"A Auteuil : la traversée de la pelouse"
"Le jour des drags, les femmes élégantes qui arrivent à Auteuil en mail sont obligées de traverser la pelouse pour se rendre au pesage et aux tribunes. C'est un défilé charmant dans une partie de hippodrome que les sportsman chics s'abstiennent de fréquenter. Hâtons nous de dire que même le jour des drags ils n'y séjournent pas, se bornant à la traverser sur le tapis, spécialement mis là pour eux et entre la double haie des habitués de la pelouse curieusement passés pour contempler et admirer les jolies toilettes qu'arborent les jolies parisiennes. Notre collaborateur Préjelan a représenté ici un moment de ce défilé des élégantes sportswomen sur la pelouse"
Fémina juin 1910
 
"Au polo de Bagatelle"
"Le Polo de Bagatelle : c'est l'un des endroits les plus mondains de Paris pendant la saison. Tandis que sur la piste, d'infatigables sportsmen disputent d’interminables parties de polo, les élégantes, arrivées au Châlet, les contemplent en prenant le thé et en grignotant de savoureux gâteaux. Elles se mettent en frais, les élégantes, pour aller au polo - non moins que pour se rendre à la pluis suiven des réunions d'Auteuil ou de Longchamp. D'ailleurs, n'ont elles pas un triple attrait, ces réunions de Bagatelle : celui du site qui est charmant, celui du sport qui est passionnant, et celui... du bavardage qui suffirait à lui seul ! " 
La photographie n'est pas signée -  Fémina juin 1910

PUblicité pour le parfm 'La Feuilleraie" par la maison Gueldy3
Fémina juin 1910
 
 
 

 
Cet article est un hommage aux modes  de la belle époque. Un moyen de partager ma collection de revues anciennes avec d'autres passionné.e.s
Le but, clairement, n'est pas d'en tirer profit.
 
* Ce blog ne cautionne en aucune façon l'utilisation de la fourrure  ou des plumes véritables , qui devrait être interdite au XXIeme siècle. Toutefois, il est impossible de parler de la mode au XXeme siècle sans y faire référence."
 

1867 à 1913 La tenue de mariage dans la Mode Illustrée ¤

 
Cet article est une petite histoire illustrée de la robe de mariée dans les journaux de la Mode Illustrée de 1867 à 1913.
 La robe de mariée a toujours suivi de très près les mouvements de mode. Il est même possible de dire qu'elle a été coupée sur la forme des modèles de ville, la seule différence étant d’être réalisée dans un tissus blanc, ou crème et d'être accessoirisée d'un voile et d'un bouquet.
Elle a toujours été présentée dans les journaux de La Mode Illustrée.
Au début elle figurait dans la revue sous la forme de gravures monochrome ou de grandes et superbes gravures colorées ajoutées à la publication. Plus tard, vers 1898  le principe de la gravure colorée a été intégré à la page de garde de la revue. La robe de mariée y a été présente de nombreuses fois.
Et puis elle disparait complétement de la première page colorées vers 1906 et retourne dans le corps du journal sous la forme de gravure monochrome. 
Certaines années la tenue de mariée est peu représentée 2 à trois , mais d'autres années sont plus prolifiques ou tout ce qui touche la robe ses accessoires et les coiffures qui les accompagnent peuvent être proposé de nombreuses fois sur plusieurs semaines. (par exemple 1905 ou 1911)
Parfois les descriptions des gravures figurent sur les planches patrons qui étaient vendues avec le journal et qui ne figurent pas dans ma collection. Mais lorsque ce sera possible, je retranscrirai tous les détails de chaque tenue.
Le panorama court de 1867 à 1913 c'est à dire  sur 46 ans (certaines années ne seront pas évoquées , elle manquent toujours à ma collection). Ce sera l'occasion de retracer tout les changement qui ont eu lieux pendant  cette longue période.
 Et ils furent nombreux........
 
"Elle est donc tout un poème cette robe de mariée, révélation de la femme et parure de la vierge : non point un uniforme banal à peine différencié par quelque subtilité d'étoffe ou de façon ! Symphonie du blanc,en accueillant les éléments divers du velours , du brocard de la plume ou de la dentelle, elle offre le champ infini de légèreté impalpables. 
 La lourde traine de brocatelle, continuant le corsage, raidie sous les reliefs de la soie, pour les unes ; le long fourreau tout blanc en velours  fermé en biais par un "ouatement" de plumes, pour d’autres ; la faille, la peau de soie, l'armure , plus ou moins drapés, voiles de dentelle, rattaches aux pampilles d'aiguillettes et de guirlandes, pour la plupart. Mais aux filles de l'aristocratie, sévères et chastes en leur hautaine virginité,le blanc satin aux nacrures de perles, aux cassures opalines, aux long frémissement de plis souples, ou se joue la lumière : La robe de satin c'est la robe de mariée par excellence..."
Chronique de mode signée Violette (en réalité Mallarmé) dans l'Illustration, Journal Universel du 10 mai 1890 
 
 
Gravure colorée signée Héloise Leloir
Toilettes de mariage de Madame Bréant Castel - Imprimerie Leroy
La Mode Illustrée 1867  Planche  Numéro 18
 
A gauche : "Robe de mariée en poult de soie blanc ; corsage ouvert avec chemisette de mousseline plissée. La garniture se compose d'un volant plissé et de rouleaux en poult de soie , ceinture de taffetas blanc."
Au centre : "Robe de mariée en mousseline blanche. Robe du dessous en taffetas blanc ; robe de dessus en mousseline blanche, garnie de volants plissés et de rouleaux en taffetas blanc. "
A droite : " Robe de mariée en satin blanc. Robe longue ; corsage montant à basques, le bord inférieur de la robe est garni de trois biais de même étoffe ; la basque est garnie d'une large dentelle de Valenciennes et d'un biais de satin : même dentelle plus étroite à l’encolure et la manche, ceinture en ruban de satin blanc. Voile de tulle et fileurs d'oranger."
Modèles de Madame Fladry - La gravure n'est pas signée
La Mode Illustrée du 7 aout 1870
 
Vers 1873, suivant le mouvement imprimé par la mode , la silhouette de la robe de mariée tend à s'alourdir et à se décorer exagérément au niveau de la jupe.
Vers 1875 ce volume est basculé vers l'arrière de la robe.

Gravure colorée signée Laure Noel  - Toilettes de Madame Fladry -  Leroy Imprimeur
La Mode Illustrée du 10 octobre 1875 Planche 40

A gauche : "Robe de mariée princesse en "faye" blanche, manches garnies d'une frange de perles blanches"
Au centrej : " Robe de mariée en "faye" blanche avec volants plissés. ruches et dentelle de Valenciennes"
A droite : "Robe de mariée en reps blanc avec volants froncés et plissés. Tunique bordée de biais plats en satin blanc. Corsage cuirasse en satin blanc, manches bouillonnées en faye blanche"
Modèle de Madame Fladry -  La gravure n'est pas signée
La mode Illustrée du 26 septembre 1875

Gravure colorée signée Anais Toutouze  - Leroy Imprimeur 
Toilettes de Madame Flady - Chapeau de Madame Deloffre
La Mode Illustrée du 13 février 1876 Planche 6
 
Vers 1979 le volume à l'arrière de la robe tend à s’alléger au profit d'une silhouette plus élancée. La traine prend de l'ampleur.

A gauche : "Toilette de mariée en satin"
a droite : "Toilette de mariée en "faye" "
Modèles de Mademoiselle de la Torchère -  La gravure n'est pas signée
La mode illustrée du 16 février 1879

A gauche : "Mariée - Robe en faye"
A droite : "Mariée - Robe en soie blanche brochée et unie"
Modèle de Madame Fladry-Coussinet - La gravure n'est pas signée
La mode Illustrée  du 27 juillet 1879
 
'Trois toilettes de Mariées"
A gauche : "Robe en satin blanc. La jupe, à longue traine, est ornée sur son bord inférieur d'une grosse ruche de même étoffe. [...] Grand voile en tulle brodé"
Au centre : "Robe en surah et voile. La jupe est ornée de deux volants en surah. Tunique et corsage en voile. Bouquet de fleurs d'oranger contre les plis de la tunique
A droite : "La jupe faite de satin est garnie de deux volants plissés et de volants en dentelle. La robe de dessus à traine est en velours d'ottoman blanc.Le devant du corsage est recouvert d'un plastron en satin plissé"
Modèles de Madame Coussinet -  La gravure n'est pas signée
La mode Illustrée du 19 octobre 1882
 
Vers 1885 la jupe reprend du volume , le buste semble raccourcit . Les ornements réapparaissent alourdissant la silhouette . C'est le règne de la tournure également surnomée "Cul de Paris".

Gravure colorée signée Huard -  Leroy Imprimeur 
Toilettes de Madame Gradoz - Pas de description
La Mode Illustrée du 5 décembre 1886  Planche 49

"Coiffure de Mariée"
"On frise les petits cheveux de devant [..] on place sur le sommet de la tête un petit crépon Louis XV, puis on relève les cheveux sur le crépon, et on dispose les cheveux frisé sur le devant très légèrement, de façon à laisser voir le front à travers les cheveux [..] On termine la coiffure en posant devant une couronne de fleurs d'oranger montée très légèrement.
On pose le milieu du voile sur la tête, on le laisse retomber devant un peu plus bas qu'à mi corps
Modèle de chez M. Camille - Gravure signée Hayot (?)
La Mode Illustrée du 4 décembre 1887
 
"Toilette de mariée en peau de soie unie et peau de soie damassée. Le devant de la jupe est fait en peau de soie damassée, avec draperie en peau de soie unie, plissée très relevée sur le coté. Une quille de dentelle froncée sépare le devant de la jupe  de la traine qui est faite en peau de soie unie.Le corsage à pointe, fait en peau de soie unie, est garni devant d'un jabot de dentelle ; le haut des manche est orné d'un jockey de dentelle"
Toilette de chez Madame Coussinet - Le paraphe est illisible 
La mode illustrée du 4 décembre 1887
 
Vers 1889 la ligne s'épure à nouveau, la traine s'allonge,  la taille très pincée  est mise en valeur. Le travail sur le dos de la robe prend de l'importance.

Toilette de mariée en peau de soie. Vue de Dos - Modèles de Mme Coussinet
Pas de description -  La signature de la gravure n'est pas lisible
La Mode Illustrée du 22 mars 1891
 
 Toilettes de mariées, modèles de Madame Coussinet-Piret - Dos des toilettes
Les gravures ne sont pas signées, il n'y a pas de descriptions
La Mode Illustrée du 31 juillet 1892
 
C'est vers 1894 apparaissent les fameuses manches ballon qui ne firent que gongler pendant trois années. Pour équilibrer la silhouette,  la jupe est simplifiée coupée en forme de cloche , sans ornements.
 
 Toilette de mariée, modèle de Mme Coussinet-Piret
Pas de description. La gravure est signée Chapuis
La mode Illustrée du 02 septembre 1894 
 

Toilette de mariée, modèle de la Maison Bresson Chauvet
Pas de description -  La gravure (partielle) est signée J. Chapuis
La Mode Illustrée du 3 février 1895
 
Coiffure de Mariée
Modèle de chez Madame Camille
La gravure n'est pas signée - La Mode Illustrée du 16 février 1896 
 
C'est au cours de l'année 1897 que les manches dégonflent pour finir très serrées sur le bras. La jupe reste simple la plupart du temps. Et le col commence à prendre de l'importance
en montant très haut sur le cou.

 " Toilette de mariée en satin et mousseline de soie" - Modèle de Madame Coussinet- Piret
(Accompagnée d'une toilette de diner) - Pas de description
La gravure  partielle est signée Chapuis - La Mode Illustrée du 18 juillet 1897

"Toilette de mariée en satin et mousseline de soie"
Modèle de Madame Coussinet-Piret
La gravure n'est pas signée - La mode illustrée du 14 aout 1898 
 
Vers 1897 le format et la présentation du journal change. La première page est agrémentée d'une gravure en couleur.  La robe de mariée va être présentée sur cette page couleur pendant quelques années. Ce qui donne lieu à la création de très belles images.

"Toilette de mariée -  La robe très simple, un peu longue, faite en sati crème, est complétée par une queue séparée. Le corsage se fermant dans le dos est garni d'une dentelle disposée en empiècement, devant et derrière ; celui ci est encadré de petites ruches faites en mousseline de soie blanche, une draperie de même mousseline formant un nœud, duist le coté droit du corsage blousant, qui croise sur le coté gauche, disposé en plis sur sa partie supérieure ; des paulettes de dentelle garnissent les manches, un peu larges sur le bord supérieur, étroites pour le reste, ornées sur leur bord intérieur, ainsi que le col droit , avec une ruche ne mousseline de soie. Voile en tulle de Malines presque aussi long derrière que la robe, est enserrée dans une petite couronne de fleurs d'oranger ; bouquet de mêmes fleurs au corsage"
Gravure colorée n'est pas signée. - Modèle de Madame Coussinet-Piret
La Mode illustrée du 5 mars 1899 
 
 "Toilette de mariée, robe de satin blanc souple, corsage drapé devant, col et empiècement de tulle bouillonné très fin, fichu, croisé en tulle bouillonné très fin, fichu croisé en tulle drapé, orné d'une double volant bordé d'un biais de satin piqué, un pli de satin séparer le fichu de l'empiècement bouillonné. Le fichu croisé est retenu du coté gauche par un bouquet d'oranger et le coquillé retombe jusqu'à la taille. Jupe unie à traine ronde"
Modèle de Mademoiselle Louise Piret
Gravure colorée n'est pas signée - La Mode Illustrée du 28 mai1899
 
"Coiffure de mariée - Les cheveux sont ondulés tout autour de la tête, le chignon assez élevé devant, est formé avec les cheveux courts qui auront été frisés et l'on exécute un pouf frisé qui doit être léger sur le front ; la couronne est posée en diadème très prononcé, le voile qui entoure la physionomie doit former des coques de tulle (genre Louis XIV)"
Modèle de la Maison Camille - La gravure est paraphée AG
La Mode Illustrée du 28 mai 1899

"Toilette de mariée en satin ivoire, la jupe faite avec une traine, est disposée, derrière, en un double pli creux ; le lé de devant est encadré de chaque coté par deux plis rond. Le corsage, plat derrière, légèrement froncé devant est garni d'une draperie de tulle terminée sur le coté sous un chou, orné d'une petite branche de fleurs d’oranger.Le corsage complété par un col droit garni de tulle froncé, reçoit à la taille, un petit bouquet de fleurs d'oranger. Manches étroites,froncées en travers à la partie supérieure et terminées en pointe sur la main. La toilette est complétée par un long voile en tulle, fixé sous une légère couronne de fleurs d'oranger"
Modèle de Madame Angerault - La gravure coloree n'est pas signée
La mode illustrée du 11 mars 1900

"Toilette de mariée de soie ivoire, garnie d'une mousseline de soie et de dentelle. La jupe à longue traine bordée d'un entre deux de mousseline de soie brodée, et légèrement ouverte sur le coté, laisse apercevoir la jupe de dessous , garnie d'un haut volant plissé en mousseline de soie ornée de ruches. Le corsage est fait avec un grand empiècement en mousseline de soie brodée ; un des coté est bordé d'une haute dentelle, terminée sous une touffe de fleurs d'oranger. Manches unies garnis de bouillonné en mousseline de soie terminée par un volants de dentelle. Ceinture étroite, ornée d'un petit bouquet de fleurs d'oranger. Long voile de tulle, fixé sous une petite couronne de fleurs d'oranger"
La gravure colorée est paraphée H - Modèle de Madame Sauveur
 La Mode Illustrée du 19 aout 1900
 
"Cette toilette de mariée de forme princesse exécutée en satin ivoire est taillée avec un tablier étroit orné de motifs en dentelle au bord inférieur ; le lé de derrière est fait avec un pli Watteau, fixé sur le dos et jusqu'à 10cm au dessous de la taille ; le haut pli est masqué sous un grand col de dentelle. La garniture de la robe est com^posée par des petits bouquets de fleurs d'oranger.Les manches sont terminées par des bouillonnes en mousseline de soie plissée bordés de poignets de dentelle. la garniture de dentelle peut être exécutée soit au point d'Alencon, ou bien encore de dentelle Renaissance. On complète la toilette par un voile en tulle, fixé dans les cheveux sous un petit diadème composé de fleurs d'oranger."
La gravure colorée n'est pas signée - Modèle de Mademoiselle Louise Piret
La mode Illustrée du 10 février 1901
 
Vers 1902 apparait la célèbre silhouette en forme de S . Le buste part en avant. La cambrure se fait plus forte. Et les manches reprennent de l'ampleur autours des poignets. Le col est toujours très haut.
 
Toilette de mariée - Pas de description
Modèle de Mademoiselle Louise Piret - Le paraphe n'est pas lisible
La Mode Illustrée du 23 février 1902

"Toilette de mariée en moire étincelante, ornée de mousseline de soie et de guipure. La jupe à longue traine, garnie de trois volants plissés, disposés en pointe devant, est ornée sur le coté d'une draperie légère en mousseline de soie, retenue par des touffes de fleurs d'oranger. La traine est bordée d'une grosse ruche en moire découpée.Le corsage légèrement blousé est disposé devant en plis creux étroits, est fait avec un empiècement à col droit de l'empiècement est encadré d'une double berthe en mousseline de soie, que l'on retient sur le coté, sous une touffe de fleurs d'oranger. Ceinture en mire étincelante fermée sous un piquet de fleurs. Les manches plates sont faites avec de larges bouffants, terminés par des hauts poignets de guipure évasés et bordés de ruches en mousseline de soie. On complète la toilette par un voile en tulle illusion, fixé sur le coté sous une touffe de fleurs d'oranger"
Modèle de Mademoiselle Louise Piret -
La gravure colorée n'est pas signée - La mode Illustrée du 30 novembre 1902
 
"Toilette de mariée - La jupe de cette toilette de mariée est faite en satin Liberty blanc et bordée d'une grosse ruche en mousseline de soie. Le corsage, fermé de coté et entièrement disposé en petits plis, est posé sur un emplacement en mousseline de soie blanche froncée à petites têtes ; on encadre l'empiècement d'un large entre deux de guipure blanche, bordé de deux biais de satin; la fermeture est masquée, à gauche, sous un nœud en mousseline de soie garni d'une touffe de fleurs d'orange. Les hanches disposées en plis et terminées par des entre deux sont complétées par des grands bouillonnés en mousseline de soie. Le voile de tulle, posé à la juive, est retenu sous un diadème de fleurs d'oranger.
Modèle de Mesdames Guermont et Bonnefoy - La gravure n'est pas signée
La Mode Illustrée du 18 janvier 1903

"Toilette de mariée - La jupe à traine de cette toilette en satin duchesse ivoire est froncée à la taille et garnie dans le bas de trois ruches en tulle bordées d'une dentelle de Valenciennes ; la ruche du bord cercle tout le tour de la jupe, les deux autres sont terminées devant sous des choux en tulle de façon à laisser un tablier uni. Le corsage taillé en pointe, est drapé en travers et orné de gros boutons de satin ; on le décollète en pointe sur un empiècement formé de satin pissé et de dentelle et brodé d'une ruche semblable à celles de la jupe ; on termine la draperie sous une touffe de fleurs d'oranger. Les manches, larges du haut sont disposés en travers en fronces à petite tête ; on borde les manches d'une ruche et d'un volant dentelle retombant sur la main. Le voile de tulle est drapé sur le chignon, et rejeté en arrière, on le maintient par un diadème en fleurs d'oranger"
La gravure en couleur n'est pas signée - Modèle de Mademoiselle Louise Piret
La mode Illustrée du 26 février 1905
 
"Toilette de mariée en satin souple. Le boléro, bordé de deux larges plis, laisse voir une haute ceinture drapée, le haut est fait avec un empiècement en mousseline de soie plissée, fermé sous des petits nœuds en velours blanc ; l'empiècement est encadré de deux plis superposés sur lequel retombe une dentelle froncée ; le boléro ferme en croisant sous un nœud de dentelle. Les manches, demi longues et légèrement drapées, sont bordées d'un volant de dentelle. On complète la toilette par un voile de tulle retenu  sous une touffe de fleurs d'oranger"
Détail d'une gravure colorée signée Chapuis - Modèle de Mademoiselle Louise Piret
Le Mode Illustrée du 27 aout 1905

"Toilette  de mariée en satin duchesse. Notre modèle est établi en satin duchesse ivoire et en mousseline de soie de la même teinte ; la jupe en satin fait une traine de 1m70 est découpée en courbes de long des contours et repose devant sur une tablier en mousseline de soie ;  les courbes sont lignées d'une petite ruche en  mousseline ; le bas de la jupe et la traine sont posés sur un volant de mousseline. Le corsage est fait en mousseline plissée, les manches en mousseline unie tandis que la garniture figurant des revers est taillée en satin duchesse et garnie de ruches . Le plastron à col droit et les parements des manches sont faits en guipure ; les petites basques sont en satin. Le voile en tulle est drapé et fixé au chignon par une touffe de fleurs d'oranger"
Le paraphe de la gravure n'est pas lisible -  Modèle de Mademoiselle Piret
La Mode Illustrée du 1er avril  1906
 
Vers 1908 la silhouette en S disparait au profit d'une ligne plus naturelle. Bien que la taille reste marquée, elle tend à remonter sous la poitrine. Peu à peu la jupe perd de l'ampleur et gagne encore en simplicité. Les cheveux agrémentés de postiches prennent de plus en plus d'ampleur.

"Toilette de mariée en satin Liberty blanc ivoire garni de guipure et de tulle fin. La doublure, de forme princesse, est faite en taffetas blanc et hermine par une balayeuse en dessous et des volants plissés en dessus. La robe en satin fermant dans le dos est coupée devant en un seul morceau drapé, tandis que, derrière, la jupe et le corsage sont séparés. On exécute l'empiècement à col droit et les manches ajustées en tulle blanc plissé, et on encadre l'empiècement par une bande de guipure. Manches pèlerine sont également faites en guipure.  Le voile en tulle qui complète la toilette et bordé d'une large dentelle "
Modèle de Mademoiselle Piret - Le paraphe est illisible.
la Mode Illustrée du 19 janvier 1908
 
A droite : Toilette de mariée en crepe de chine blanc ivoire, diposée à la taille en un draperie retenue sous une boucle de nacre ; la jupe est prolongée en forme de bretelles terminées l'une sur le devant de droite, l'autre à c=gauche dans le dos, par deux pans d'écharpe  les extrémités de l'écharpe sont erminées par une frange en soie. Le corsage, en crepe de chine plissé est décolleté en rond sur une guipmpe à manche longues en tulle ; la couture est masquée sous une bande de creme de chine, brodée de soutaches. Les manches en tulle sont roncées sur le dessus de facon à former un volant le long de la couture du coupe, on pose des peits boutons de satin blanc sur le fil de froncese
A gauche :  Toilette  de mariée avec tunique - Pas de description dans le journal
Les modèles ne sont pas signés, ce sont des patrons de la Mode Illustrée.
La gravure n'est pas signée -  La Mode Illustré du 09 aout 1908 
 
"Coiffure de mariée. Cette coiffure toute nouvelle nécessite une chevelure très fournie, mais on peut l'établir facilement en ajoutant  un postiche ondulé pour le bouffant et une natte autour du chignon. ON pose une guirlande légère de fleurs d'oranger sur le bouffant, et sur les coté une touffe de roses blanches et le lys. Le voile posé très légèrement, retombe devant"
Modèle de la Maison Heng - Le paraphe n'est pas lisible.
La Mode Illustrée du 09 aout 1908

Vers 1910 la simplicité atteint son apogée. La traine à disparu. Les manches collent au bras. La jupe est ressérée.  Le diadème de mariée indétroné depuis le milieu du XIXeme est remplacé progressivement par un bonnet toujours accompagné d'un voile.
 
A gauche : "Toilette de mariée en crêpe de Chine. La jupe de cette toilette est fait avec une traine carrée garnie d'une draperie en crêpe de Chine qui part du coté gauche, à la taille, descend jusqu'au bas de la jupe et se termine dans les plis de la traine.Le corsage est composé en deux parties : en haut une blouse de dentelle coupée d'un seul morceau avec des mancherons en bas d'un  d'un corselet en crêpe de chine drapé en travers. Les mancherons sont retenue par des parement s en soie surmontés de rouleautés; Le voile en dentelle de tulle est découpé le long des contours, bordées de biais de soie ; on le pose à plat sur la coiffure en le retenant de chaque coté par des petits bouquets de fleurs.
A droite : "Toilette de mariée en satin Liberty blanc crime. La jupe à petite traine et taillée devant  avec un tablier en mousseline de soie froncée; le bas de ce tablier est retenu  par une bande de satin qui termine la jupe. Le corsage est monté sur un empiècement arrondi en soie, prolongé devant par un plastron de mousseline de soie froncée, on taille d'un seul morceau les mancherons et le corsage. Le voile de tulle posé en arrière est retenu devant sous un cordon en fleurs d'oranger.
Les modèles ne sont pas signés, ce sont des patrons de la Mode Illustrée.
La gravure n'est pas signée -  La Mode Illustré du 07 aout 1910
 
"Le premier modèle est exécuté en satin liberty crème très souple et garni d'entre deux de point d'Angleterre ou de motifs isolés posés l'es uns à coté des autres ; la façon convient parfaitement aux jeunes fiancées, aussi la jupe est taillée ronde tout autour, sans traine par derrière. Le corsage imitant la petite veste est froncé en bas de façon à former des petites basques, on masque les fronces sous une ceinture drapée. On complète les mancherons coupés à même, par des sous manches en dentelle. Le voile en tulle est drapé en travers et retenu de chaque coté sous un petit bouquet de fleurs d'oranger."
"La seconde toilette de forme princesse; est exécutée en satin et complétée par une veste en voile de soie blanc; la jupe est faite avec une petite traine carrée.Le haut de la robe tout uni est échancré en rond et complété par une guimpe à col droit en tulle brodé.. La taille assez haute est soulignée par une guirlande de fleurs d'oranger; le mancherons de la veste sont garnis de dentelle et retombent sur les mancherons en satin"
Modèles de Mademoiselle Piret - Le paraphe est illisible
La Mode Illustrée du 17 septembre 1911

A gauche et à droite respectivement : Toilette de demoiselle d'honneur et robe pour mère de mariée"
Au centre : "Toilette de mariée en météore blanc crème garnie de mousseline en soie brodée ; la jupe à paniers est drapée sur le fond de jupe en météore coupé avec une petite traine carrée ; on maintien la draperie par un bouquet de fleurs d'oranger ; un bouquet semblable asque la fermeture de la ceinture en mousseline de soie complétée devant et dans le dos par un pan assorti. Le corsage kimono est ouvert devant sur un plastron en mousseline de soie plissée en travers pour le haut et le col, et verticalement pour le bas ; les deux parties sont assemblées par un entre deux d'Irlande ; on garni le corsage avec un col en mousseline brodée carré dans le dos et terminé devant en forme de revers. Le voile est drapé en forme de bonnet et maintenu par un serre tête en météore agrémenté d'un bouquet de fleurs"
Modèles de la Maison Vickel Brunet successeurs -  Le paraphe est illisible
La Mode Illustrée du 14 juillet 1912

"Nos deux modèles sont exécutés en satin souple blanc neige et garni de dentelle"
"Le premier se compose d'un fourreau taillé avec une petite traine sur lequel  retombe un haut volant de dentelle froncé dans le haut. La tunique en satin retenue devant sous une touffe  de fleurs d'oranger est drapée et descend plus bas derrière. Le corsage croisé s'ouvre sur une guimpe en tulle blanc, encadrée d'un plissé en dentelle blanche arrêtée à gauche à mi hauteur ; les manches longues ajustées sont bordées de plissés. Le voile en dentelle, est disposé sur la coiffure basse en for forme de bonnet, on le retient pas une fine guirlande de fleurs d'oranger"
"Le second modèle est taillé avec une jupe à petite traine, sur laquelle retombe jusqu'à mi hauteur une tunique en mousseline de soie froncée, prolongées par un haut volant de dentelle ; le devant s'écarte de manière à laisser voir la jupe. Le corsage en satin et mousseline, s'ouvre sur un gilet en dentelle assorti aux longues manches posées à clair. L'encolure arrondie est bordée d'un petit col en dentelle soutenue par du laiton fin. Le voile en tulle est drapé sur les cheveux , sous deux touffes de fleurs d'oranger."
Les modèles ne sont pas attribués -  Le paraphe est illisible
La Mode Illustrée le 3 aout 1913
 
"Coiffure de mariée, l'arrangement du voile est fait pour une coiffure basse , que l'on peut exécuter devant soit avec des bandeaux, soit avec les cheveux très plats ramenés en arrière. Le voile qui laisse le visage découvert, est froncé deux fois et chaque rang  de fronces est maqué sous une guirlande de fleurs d'oranger.
"Col Médicis en broderie Renaissance. Les cols Médicis très à la mode en ce moment complètent parfaitement  toutes les toilettes habillées. Le contour et les brides de notre modèle sont travaillés au point de feston au coton. "
Modèle de la Maison Heng - la gravure n'est pas signée
La Mode Illustrée du 2 février 1913

La tenue de mariée de 1969 (ici 1970) à 1913
La Mode Illustrée de 1867 à 1913
 
 
Autres articles à thème sur le blog (cliquer sur le lien) :