"Nous
 sommes dans la saison où tout fatigue, ou tout écrase. On voudrait 
avoir des ailes transparentes de libellule, qui s'en va rasant les eaux ,
 ou le vol audacieux de l'aigle  qui plane dans les nues, sur les 
sommets altiers, jusqu'aux pics couverts de neige, ou bien encore être 
le petit insecte grêle qui se cache dans la rosée, sous les hautes 
herbes, ou la petite rainette verte qui plonge dans les lacs et dans les
 étangs, et s'endort voluptueusement sur une veuille de nénuphar.
Ce
 rêve réalisable, les belles invitées de la princesse de de Sagan l'ont 
vécu pendant une nuit. Seulement leur existence de bêtes ne se passait 
pas dans  le milieu ou habitent leurs sœurs. Ce n'était qu’un rôle 
gracieusement pour, qui vantit pour théâtre le merveilleux hôtel de la 
rue Saint Dominique. Toutes les plus belles, les plus nobles, et les 
plus spirituelles femmes de paris sont devenues pour quelques heures de 
jolies bêtes pour rire ; beaucoup ont pu dire les bêtes du diable, 
pleines de malices et de coquetterie cruelle.
Ce
 que nous voudrions, c'est vivre dans des lieux pleins de fraicheur et 
d'ombre, où se réfugient les animaux dont nous avons parlé. Être femme 
ou libellule, si c'est pour étouffer dans un salon surchauffé, peu 
importe !"
Extrait d'un article paru dans le journal Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885 signé Gabrielle d'Eze 
"Capote
 à la Vieille - Fond mou en étamine d'or ; une large guipure d'or forme 
volant sur toute la largeur de la passe ; plumes en aigrettes* 
rose-corail ; papillon d'or au pied des plumes ; brides en ruban  de 
velours corail"
Création de Mme Esther - Dessin de Préval
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885
 "Toilette
 de jeune femme - Costume de dentelle de laine et faille noire. Jupe 
fausse garnie de deux volants de dentelle, dont le deuxième se coquille 
sur le coté droit. Un tablier de dentelle assortie se drape sur le 
devant ; il est rattrapé dans le milieu et coquillé sur les cotés. Un lé
 de faille à gros plis ronds garni le derrière de la jupe .Corsage de 
faille.  Les devant sont cintrés par la couture du milieu et ajustés par
 quatre pinces ; ils forment une grande pointe. col Scapin en dentelle 
avec petite dentelle en collerette ; manches à coudes avec parements de 
dentelle."
Modèle de Mme Dufourmentelle - Dessin paraphé PG
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885 
"La
 Capote Chiffonnette - Le fond est en tulle brodé algérien, la passe est
 en paille saphir. Dans l'évasé de la forme, plissé de taffetas 
changeant feu et saphir, découpé à l'emporte pièce. Une dentelle 
assortie en tulle vient couvrir la moitié de la passe. Nœud assez 
volumineux en ruban de taffetas changeant feu et saphir"
Modèle de Mme Vorderionnet - Paraphe illisible
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885
 
 "Toilette
 de bal pour jeune fille - Jupe fausse garnie d'un volant tuyauté et de 
deux volants de dentelles. Tunique en surah rose. Le devant est ample et
 drapé. A droite la draperie est retenue par un bouquet de roses, sous 
lesquelles se montre un pli en cornet garni d'un entre deux de dentelle 
et d'un volant. Le derrière de cette tunique est légèrement drapé et 
garni comme le cornet ; flots en ruban de satin crème. corsage de surah.
 les devants forment une légère pointe ; ils sont légèrement échancré  
et garnis de coquilles de dentelle ; une petite dentelle est posée 
autours de l'encolure et un bouquet de roses est posé sur l'épaule 
gauche.manches demi longues garnies de dentelle;"
Modèle de Mme Turle - Dessin paraphé PG 
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885
 "Capote
 à diadème - la calotte est faite de petits galons or et grenat cousus 
en colimaçon ; le devant, qui forme diadème, est tendu de velours grenat
 ; nœud en moire or, ruban et brides n°12 mais en velours grenat"
Modèle de Mme Bourderionet - Dessin sans signature
Le Moniteur des Modes du 6 juin 1885 
 "Toilettes de villes d'eau"
"Costume
 de dentelle du Soudan bleu bourrache. Jupe fausse en soie, garnie d'un 
volant badiné de soudan. Seconde jupe plissée le long du coté gauche et 
drapée à droite, en arrière des hanches. Le corsage est croisé de droite
 à gauche. Le devant de droite est augmenté d'un petit triangle formant 
croisé. Il est ouvert à châle et garni d'un plastron rapporté en gaze de
 velours. Deux revers en gaze plissée forment col. ils sont garnis ainsi
 que le contour du corsage, d'une petite frange de grelots en 
passementerie de soie. Les petits cotés sont très évidés et le dos est 
de coupe tailleur. Un revers garnit le contour de la basque, de chaque 
coté. Col droit, en gaze. Manche à coude, terminée par un parement de 
gaze. Capeline de paille d'Italie aux ailes retroussées. Un ruban de 
faille paille entoure la calotte et fournit un grand nœud par derrière"
"Costume
 en faille première et étamine vert billard. Jupe fausse garnie d'une 
jupe de faille plissée à gros plis plats. Sur chaque pli sont posés 
trois beaux motifs faits en fine soutache de mohair, et appliqués comme 
des quilles. La tunique est en étamine Le devant de droite, de forme 
polonaise, est drapé à l'épaule et croisé jusqu'à la hanche gauche, sous
 un motif de passementerie. Le devant de gauche est également drapé et 
taillé court, comme celui d'un corsage ordinaire, ainsi que le coté de 
dos.Ces deux morceaux sont complétés par un une basque revers en faille 
brodée de motifs en soutache. Le dos est coupé princesse avec deux plis 
tuyaux au bas de la taille, formant un lé droit qui retombe le long de 
la jupe. Col droit en faille. Manche à coude garnie d'un parement de 
faille brodée. Capote en tulle d'or, tout le contour est garni de 
velours jaune, avec épingles d'or formant grelots de perles d'ambre 
garnit le contour. Brides en ruban or. Bouquet de genets fleuris et 
d'herbes vertes" 
Modèles de Madame Trule - Gravure colorée signé Jules David
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885 
 "Mantelet
 pour toilette de visites C'est un superbe modèle, en faille française 
et dentelle de Chantilly. Les devants sont ceux d'un mantelet formant 
une pointe dans le bas. Ils sont garnis d'un coquillé de dentelle. La 
manche passe en rond sur l'épaule ; elle est courte en avant, puis se 
prolonge au bas de la partie qui fait coté de dos et finit en pointe 
dans le bas. Au bas de la manche, on pose trois volants de dentelle et 
une frange de jais. Un grand volant de dentelle fait le tour du 
vêtement, il est posé au bas de la taille. Une frange de passementerie 
garnit l'encolure. Petite capote de tulle d'or voilée de dentelle noire,
 garniture de ruban et brides de ruban de moire"
Modèle de Madame Moslard - Gravure paraphée Pétré
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885 
 "Capote
 très élégante. En paille fantaisie gris plomb, un plissé de tulle gris 
borde la passe ; une riche dentelle de plomb entoure une calotte et une 
autre couvre la passe ; touffe de plumes * grises perlées de plomb ; 
nœud et brides ruban moire gris plomb"
 Par Mme Bourderionnet - la gravure n'est pas attribuée
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885 
 "Chapeau
 pour jeune fille. La calotte est recouverte de faille coquelicot venant
 former une draperie au tour de tête ; un petit bouillonné de velours un
 peu plus foncé que le fond emboite le bord de la passe ; bouquet de 
roses de haie, posé à gauche, aigrette de feuillages très élevée"
 Par Mme Bourderionnet - La gravure est signée A. Leloup
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885 
 "Petit
 chapeau de jeune fille. La forme est entièrement recouverte de petits 
plissés de tulle Venise bleu cil. Pour ces plissés on coupe des bandes 
sur 8 centimètres de hauteur, on les assemble et on les plie en bandes, 
ces plissés doivent être faits à la mécanique. Ce chapeau n'a pas 
d'autre garniture qu'un joli bouquet de fuchsias" 
Par Mme Bourderionnet - La gravure n'est pas attribuée
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885 
"Jupe
 fausse recouverte d'une jupe badinéee en limousine. La tunique est en 
vigogne d'été beige. Le tablier très court à droite, est rattrapée près 
de la hanche et forme une sorte de bouffant.  Puis, les plis se 
réunissent tout près  de ce bouffant et forment comme une sorte de pan. 
Une autre
 partie
 du tablier , venant de gauche,  vient rejoindre la première  elles sont
 coupées plus longue que le reste du tablier et font une sorte de nœud 
avec deux pans s'étalant sur la jupe. Par derrière c'est un pouf drapé 
replié sur lui même. Le corsage est en vigogne. Il est échancré en 
hallebarde sur un plastron de limousine : les devants du corsage sont 
boutonnés  sur ce plastron qui est fixé à droite et s’agrafe à gauche.  
ces devant se réunissent à la taille et forment une pointe. Le dos est 
de coupe tailleur. Les petits cotés sont très évidés sur les hanches et 
le dos fournit deux languettes détachées, en forme de fer de lance. Col 
droit en limousine avec rayure en travers. Manches à coudes garnie d'un 
parement de vigogne avec petits revers cornés en limousine" 
Modèles de Mme Cailleux - Illustrations signées G. Gonin
Le Moniteur d ela Mode du 13 juin 1885 
 Toilettes de villes d'eau
A
 gauche : " Costume en étamine tabac et dentelle de laine. Jupe de soie 
recouverte d'étamine ; un volant de dentelle entoure le lé de devant ; 
celui ci est séparé de l'autre par un écartement laisse voir une quille 
de la jupe de soie. Le drapé en tablier et pouf par derrière. Corsage en
 étamine doublée de soie. Les devants sont fermés par une sous patte, et
 garnis de deux rangs de boutons. un col en dentelle passe autour du cou
 et ferme revers sur le devant. Un lacet de soie se croise au dessous de
 la poitrine. Col droit. manche à coude, garnie d'un parement.
"Costume
 en petit taffetas glacé à petits filets quadrillés. Jupe fausse 
terminée par un plissé de taffetas. sur cette jupe, on pose une jupe de 
taffetas montée avec ampleur et découpée par derrière en dents aiguës 
qui découvrent un volants tuyauté. Tablier en taffetas, drapé très haut 
en arrière des hanches et découpé en dents de scies. Par derrière on 
pose un ruban d'ottoman broché de velours qui forme plusieurs coques. 
Jaquette en drap gris. Droite sur le devant et ajustée par derrière Col 
droit manche à coude ferme par deux boutons" 
Modèles des magasins "A l'Opéra" - Illustrations signées G. Gonin
Le Moniteur de la Mode du 13 juin 1885 
"Costume
 en soie de fantaisie et faille brodée de perles.Jupe fausse terminée 
par un plissé et recouverte d'une jupe de faille voilée de tulle brodé. 
Un lai  de soie de fantaisie forme un grand V sur le coté droit de la 
robe. et dans le haut se dessine un pli corset se coquillant de chaque 
coté. a gauche on voit le même motif; par derrière c'est un pouf drapé. 
Le corsage est ouvert sur un plastron de tulle avec déplacement le long 
des devants. un ruban de satin sort de la pince et se noue en flot dans 
le l milieu. Col droit manche à coude , garnies d'un revers de broderie 
et d'un petit nœud."
"Costume
 en broché de satin et merveilleux uni. Jupe ronde garnie d'un tablier 
de broché. La tunique est toute ronde et drapée en arrière. Le pan de 
gauche est appliqué sur la jupe à l'aide de motifs en broderie de 
perles. Une écharpe de merveilleux uni passe sur le devant de la jupe et
 forme  une sorte de panier. Les devants sont ouverts sur un  gilet de 
merveilleux fermé dans le milieu par une sous patte. Ce gilet et garni 
d'une double draperie de merveilleux et s'ouvre lui même sur un plastron
 de velours. Dans le bas le gilet forme deux dents arrondies et il est 
garni d'appliques de perles. Col droit en velours"
Créations de Mademoiselle Adolphine Koenig - L'illustration colorée est signée Jules David
Le Moniteur de la Mode du 20 juin 1885
 
"Mantelet Manon"Les
 devants et deux morceaux du dos sont en velours unis tout garnis de 
beaux motifs en cabochons et en perles, dites cotes de maille, et forme 
la moitie du dos ; une petite frange de mures de perle garnit la manche,
 qui est détachée du devant vers le bas. Le dos et de devant forment une
 pointe aiguë; un fouillis de dentelle est posé sur la pointe du 
derrière ; on peut aussi terminer la pointe par une belle applique de 
jais. Col droit en velours brodé de perles. Capote de perles avec 
garniture très haute et très volumineuse en fleurs et en rubans"
Modèle de Mme Moslard - Dessin de E. Préval
Le Moniteur de la Mode du 20 juin 1885
 
Costume
 en broché de soie et Sicilienne, vu sous deux aspects.Jupe fausse 
garnie devant d'un soufflet à plis  plat en sicilienne et d'un large 
nœud fourni par un lé de même étoffe.. Corsage à taille pointue, au bas 
de laquelle se rapporte la jupe avec beaucoup d'ampleur. Les devants 
sont fermés dans le milieu  et garnis d'un plastron en jais formant 
pointe ; deux revers en soie brochée l'entourent de chaque coté. Dos de 
coupe tailleur dos droit. manche à coude avec parement de soie brochée"
Création de la Maison Lemoine - Dessin de E. Préval
 "Toilettes
 de Madame Cailleux - Corsets ceinture, régente et jupons par Mesdames 
de Vertus Sœurs - Lainages et velours du comptoir des Indes - Lait 
antéphélique pour le teint de Candés - Parfumerie exotique  Madame 
Senet"
Pas de description  -  Gravure colorée signée Jules David 
le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885
 "Toilette de ville d'eau"
"Costume
 en crépon d Sumatra à larges fleurs imprimées.Jupe fausse terminé par 
un large biais de velours. seconde jupe en crépon plissé à larges plis 
sur le devant et par derrière, mais laissant les cotés plats. Elle est 
découpée en longues dents de scie dans le bas.Corsage en crépon et 
velours. Les devants sont garnis d'un empiècement en velours formant 
pointe à la taille, absolument comme le dos. Il est entouré de deux 
petits plis que forme le corsage. Petite basque formant deux dents de 
scie par derrière. col droit en velours. Manches à coude avec parement 
de velours garnis de boutons de fantaisie." 
Modèle de Madame Moslard - Dessin de E. Pecqueur
Le Moniteur de la Mode du  27 juin 1885 
 "Toilettes de réception de visite - Dessin signé J. Rocault - Modèles de Mme Pépouey"
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885 
"Costume
 en étamine mousse et broché bois. Jupe fausse recouverte d'une jupe de 
broché, avec dépassant au bas de la fausse jupe. La tunique est en 
étamine formant un tablier se qui se drape à gauche près de la hanche. A
 droite le tablier forme trois plis , puis c'est un espace libre 
montrant une quille du jupon. un autre lé, également plissé, encadre 
l'autre coté de la quille et se raccorde au pouf, qui tombe droit à 
gauche et se drape à droite. Le corsage est garni d'un plastron de 
broché ; une bande de même broché se place au bas des devants. "
"Costume
 en limousine. Fond de jupe en soie avec jupe en limousine badinée. La 
tunique est à rayures droites ; elle est drapé près des hanches et forme
 une sorte de bouffant par derrière. Corsage cuirasse. Il est boutonné 
dans le milieu; dans le haut, il y a deux rangées de boutons qui se 
croisent, un grand col à chale garnit l'encolure. Le plastron boutonné 
droit est posé dans l'échancrure. Manche à coude garnie d'un parement de
 velours"
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885 
 
"Costume
 en "sac à raisin" mordoré et dentelle de laine de même teinte. Jupe 
fausse en soie, avec grand lé de dentelle plissé dans le haut. Deux lés 
plissés et relevés en arrière encadrent le lé de dentelle. Corsage 
cuirasse. Les devants sont garnis d'un filet de dentelle plissé et 
encadré par deux revers de velours. Chapeau paillasson formant auvent.""Costume
 de batiste imprimée. Jupe de batiste crème recouverte de volants de 
dentelle crème  un volant de batiste termine la jupe. Le tunique est 
très coquettement drapé. Elle  st retenue en arrière des hanches par une
 patte ; un volant de dentelle garnit le contour. Le corsage est de 
forme cuirasse ; il est garni d'un jabot de dentelle et se termine en 
pointe devant et derrière. Volant de dentelle plissé à l'encolure. 
Manche à douce avec volant de dentelle. "
 Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885 
 
  "Toilettes de réception de ville d'eau - Dessin signé J. Rocault - Modèles de la Maison Brylinski"
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885 
 "Costume
 en guipure de laine sur transparent de soie. Jupe fausse, en soie, 
garnie d'un volant plissé. Tunique en guipure. C'est une sorte de jupe 
toute ronde, relevée près de la hanche gauche par un motif en cordelière
 de laine. Le corsage est une sorte de cuirasse en drap. Les devants 
forment une pinte très marquée, et le dos est également en pointe avec 
un grand nœud en ruban de faille posé à la pointe du corsage. Un galon 
de laine façonné garnit le contour de la basque. Un second galon, 
partant du cou, dessine une veste Figaro sur les devants de la cuirasse.
 col droit garni d'un galon, manche à coude avec parement. Chapeau de 
dentelle écru genre Berceuse "
"Costume
 pour jeune fille. Jupe en voile amadou et soie changeante. Jupe fausse,
 recouverte d'une jupe de soie. Un volant plissé en voile garnit le 
contour de la jupe fausse. Sur le devant de la jupe, on intercale un 
soufflet de voile plissé. Deux lés de voile tombant en pointe sur les 
cotés de la jupe et se réunissent à un lé pouf drapé par derrière. 
Corsage de voile. Les devants sont garnis d'un bouffant de voile arrêté à
 la taille par une barrette de velours. Le dos est de coupe tailleur 
formant une basque ronde qui s'enfonce dans l'ampleur des plis du pouf. 
Col droit en velours"
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885 
"Costume
 en étamine imprimée. Jupe ronde, en soie, recouverte d'une jupe 
d'étamine. Par devant c'est un lé ample, tout droit, dont la partie 
inférieure fait le tour de la jupe. Par derrière, on rapporte une partie
 semblable, simulant une sorte de volant. Le corsage est en étamine à 
bouquets. Les devants sont garnis d'une draperie à dispositions. Le 
contour de la basque est rond, et une belle ceinture en ruban de moire 
est posée au bas du dos pour retomber sur le derrière de la jupe. 
Ombrelle d'étamine doublée de soie de couleur"
"Costume
 en mousseline de laine fleurie et velours côtelé. Jupe fausse. Seconde 
jupe en mousseline de laine. Elle est plate sur le devant et plissée de 
chaque coté. Une bande de velours suit le contour de cette seconde jupe.
 Par derrière c'est un lé drapé en pouf. Corsage en mousseline de laine.
 Les devants sont garnis d'un plastron de mousseline de laine bouffant 
avec revers de velours qui l'encadrent. Un biais de velours forme boucle
 le long du pouf à droite. Col droit en velours. "
Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885 
A gauche : "Capote Bébé - Fond mou en toile guipure en laine noire ; la passe est emboitée d'un bouillonné de velours noir, une dentelle de guipure de laine noire légèrement froncée couvre la passe, nœud et bride, ruban de moire, couleur fusain"
Au
 centre ; "Capote de théâtre - La forme  de cette capote est faite avec 
tulle de coton marron  doré tendre et de tulle Malines de même teinte. 
On garni ensuite cette forme avec de l'imitation en point de Venise 
blanc crème ; nœud  et rides ruban velours mordorés. Une jolie fantaisie
 est posée à gauche"
A
 droite : "Capote de visite - La calotte est en paille anglaise 
capucine; la passe est recouverte de plissés de crêpe crêpé, celui du 
bord est capucine comme la calotte du chapeau, celui du dessin est en 
tulle Venise clair ; chou de plumes d'autruche* capucine  avec aigrette 
paradisée* teinte rose chair"
La gravure est signée conjointement Lardon et Préval
Le Moniteur de la Mode du  27 juin 1885
A gauche et à droite : "Chignon bain de mer - Mèche sur peigne légèrement ondulée et frisée de la pointe. En cheveux de 60 centimètres. Les petites frisures du devant ne font pas partie du chignon"
Au centre : "Coiffure de Diner. Vue sous deux aspects (devant et dos Voir ci dessous).
 Elle est composée d'un chignon en frisure vague montée sur un peigne 
tuteur. On agrafe ce peigne à la chute du sommet. Après avoir 
préalablement séparé les vrais cheveux en deux partie, du sommet à la 
nuque, on les relève en racines droites et on les pique sur le peigne 
tuteur en tournant les pointes très mollement. Chignon en cheveux de 45 
centimètres ou 55 centimètres"
Modèles de la maison Virgile - Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885 
 A gauche : "Pouf Marie Antoinette pour réaliser la coiffure qui l'on voit au centre de l'image " - "Épingle d'écaille que l'on voit dans la coiffure centrale de la gravure précédente"
Au centre la coiffure de diner vue sous un autre angle dans la gravure précédente 
A droite : "Chignon postiche.
 Il est monté sur le peigne hygiénique et est fait avec trois mèches 
frisées en vague. Il est extrêmement léger et facile à exécuter, on peut
 faire différent modèles avec ces mèches" - "Peigne hygiénique. Ce 
peigne dont le modèle est déposé, soutien tout les postiches sans le 
secours des épingles  et permet de faire une grande variété de coiffures
 solides sans fatiguer la racine des cheveux. Ce peigne est précieux 
pour les personnes qui ont la tête sensible ou dont les cheveux sont 
rares sur le sommet de la tête"
 Modèles de la maison Virgile - Le Moniteur de la Mode du 27 juin 1885 
"Chapeau
 Clara Soleil - En tulle tabac fond mou; dentelle brodée assortie au 
tulle recouvrant la passe ; nœud ruban faille française dans lequel sont
 piquées des ailes en tulle d'or brodées de perles d'or ; un petit nœud 
de ruban das l'évasé du devant"
Création de Mme Esther - Dessin signé E. Préval
Le Moniteur de la Mode du 6 juin 1885
 
 *
 Ce blog ne cautionne en aucune façon l'utilisation de la fourrure  
ou des plumes véritables , qui devrait être interdite au XXIeme siècle. Toutefois, il 
est impossible de parler de la mode au XXeme siècle sans y faire 
référence.
Cet
 article est un hommage aux modes du XIXeme siècle. Un moyen de partager 
ma collection de revues anciennes avec d'autres passionné.e.s
Le but n'est pas d'en tirer profit
D'autres revues parues en 1885, à voir dans le blog : /
 



 
  
 

 
  
 
 
 
 
 



 
  
  
 

 
 


 
 
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